
Le 13 février vers 23 heures, à hauteur de Bouxières-aux-Dames, un automobiliste fonce sur l’A31 dans le sens Nancy-Metz. IL est contrôlé par la police à 122 km/h au lieu de 90. Les policiers de la CRS autoroutière de Champigneulles l’invitent à sortir à Belleville pour le verbaliser, rapporte le Républicain Lorrain.
Le conducteur fait mine d’obtempérer, et s’avance vers la sortie... avant de remettre les gaz en direction de Metz. Les policiers le prennent en chasse, tout en pratiquant la “technique du bouchon” : ils avertissent des collègues mosellans afin de créer un ralentissement de la circulation plus loin et bloquer ainsi le chauffard. Mais celui-ci ne se décourage pas et tente d’échapper aux policiers, jusqu’à percuter les glissières de sécurité au niveau de Moulins-lès-Metz.
Cette fois-ci, il est contraint d’arrêter sa folle fuite en avant, qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Le conducteur est interpellé. Il a 26 ans et vit entre la Meurthe-et-Moselle et la Moselle. Il est en état d’ivresse et affiche un taux de 1,50 g/l. Il est placé en dégrisement puis en garde à vue. Les fonctionnaires découvrent que l’homme était déjà sous le coup d’un sursis pour conduite en état d’ivresse.
Présenté aux magistrats du tribunal judiciaire de Nancy à l’issue de sa garde à vue, “l’automobiliste a été remis en liberté avec une convocation pour le 2 juillet afin d’être jugé en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC)” précise le RL.