Le futur du Luxembourg Science Center n'était pas réellement garanti avant l'été, les autorités et les responsables ont finalement trouvé une solution.

La gouvernance de l'ASBL était sous le feu des critiques depuis près de deux ans, avec au centre des débats, les conflits d'intérêts entre la société privée GGM11 de Nicolas Didier et l'ASBL Luxembourg Science Center dans laquelle la même personne agissait en tant que directeur et président du conseil d'administration.

Ces turbulences feraient désormais partie du passé, et comme l'indique le ministre de l'Éducation Claude Meisch: "on a perdu deux ans mais on a réussi à avancer. Notre proposition était d'intégrer dans l'ASBL les personnes de la société privée, qui travaillaient indirectement pour l'association. Un accord a finalement été trouvé et tous ces employés pourront continuer leur travail sur ce chouette projet qu'ils ont également construit".

La société GGM11 n'avait pour seul client que l'association liée au centre scientifique éducatif à Differdange.

Claude Meisch a indiqué que Nicolas Didier n'était plus membre du conseil d'administration: "je suis d'avis qu'il se retire également du poste de directeur et trouve une nouvelle équipe pour y travailler à sa place".

Deux représentants du gouvernement, l'un pour le compte du ministère de l'Éducation et l'autre des Finances, font également désormais partie du conseil d'administration du centre.

En outre, une nouvelle convention d'une durée d'un an a été signée avec l'État. Les autorités espèrent ainsi pouvoir analyser certains détails du fonctionnement de la nouvelle structure, avec le nouveau conseil afin de renouveler la collaboration avec la nouvelle direction.

Cette convention avec l'État coûte un peu moins de trois millions d'euros par an à la collectivité et permet le fonctionnement du centre tout en garantissant un salaire aux personnes qui y travaillent: "même s'il faut payer l'entrée au Science Center, cet argent ne lui suffit pas pour survivre financièrement", conclut Claude Meisch.