
Ce fut un accouchement difficile et il était important que cette fois les syndicats fassent front commun.
Et il faut que cela continue ainsi, selon le président de l’ALEBA, Roberto Mendolia, car avec la tendance à s’éloigner des banques universelles, l’embauche de personnel de plus en plus spécialisé, la numérisation des services bancaires et l’essor de l’intelligence artificielle, on considère que le secteur bancaire, tout en restant performant, pourrait voir le plafond de ses effectifs diminuer jusqu’à 50% dans les 10 à 15 années qui viennent.
“C’est ce qu’on entend malheureusement.....C’est vraiment une peur qu’on a...Personne, évidemment, n’a de boule de cristal pour le dire....Les tendances, quand on voit les théories d’application de l’intelligence artificielle générative, on parle de ces chiffres là, et ça nous fait vraiment très peur”, confie Roberto Mendolia.
Une telle réduction des effectifs ne se ferait pas du jour au lendemain, mais par étapes: d’abord des emplois qui seront transférés vers les technologies de l’information, puis une étape de contrôle où il faudra s’appuyer sur l’IA et enfin la mise en œuvre globale.
Il existe en tout cas de nombreuses inconnues. Il faut que les syndicats s’y préparent en front commun.