L'abandon des services de banque de détail pour les particuliers pourrait avoir de sévères conséquences pour une partie du personnel d'ING au Luxembourg.

Après les clients, c'est au tour du personnel de la banque ING de se faire du souci. En effet, d'après les syndicats près de 300 postes pourraient être menacés. Une conséquence directe de l'abandon des services de banque de détail pour les particuliers au Grand-Duché.

Les représentants de l'ALEBA et du LCGB redoutent une restructuration à l'horizon 2025. "150 personnes travaillent dans le "retail", les agences et aux guichets... Puis il y a plus ou moins autant d'employés qui s'occupent du "back-office" qui y est lié", explique le vice-président de l'ALEBA, Jean-Jacques Rieff.

Mais si suppression de postes il y a, ce ne sera pas pour tout de suite. En effet, M. Rieff rappelle qu'ING aura besoin de ses employés pour fermer les quelques 40.000 comptes concernés par la mesure annoncée mercredi. Une tâche qui devrait garantir l'emploi du personnel jusqu'à la fin de l'année au moins.

Les syndicats parlent déjà d'un plan de maintien dans l'emploi si ces inquiétudes venaient à se confirmer. Des discussions doivent désormais être menées avec la direction de la banque ING. Maria-Helena Macedo, représentante du LCGB, espère obtenir un rendez-vous sous peu.

"Le but c'est d'obtenir des réponses claires de la part de la direction. Quel avenir pour ING? Quel avenir pour les salariés? Que comptent-ils faire? En particulier dans les prochains mois et en 2025."

Sollicitée par RTL, la direction de la banque "n'était pas disponible pour une interview". Pour sa part, Jean-Jacques Rieff est d'avis que "quelque chose pourrait arriver dans l'année à venir". D'après Maria-Helena Macedo il aurait été communiqué aux employés qu'ils n'auraient rien à craindre jusqu'à la fin de l'année.

"Au-delà, ils (la direction) ont répondu qu'ils ne disposaient pas de boule de cristal (pour 2025)", a-t-elle déclaré au micro RTL. Autant dire que l'avenir des employés de la branche "retail" d'ING  est loin d'être garanti.

Le reportage en langue luxembourgeoise