
Un collectif composé de quatre associations humanitaires luxembourgeoises - Passerell, Amnesty International, Médecins du Monde et Ryse - conteste cette décision, la jugeant discriminatoire, et exige son annulation. Dans un communiqué publié vendredi, le collectif souligne que “chaque personne demandant la protection internationale au Luxembourg doit avoir accès aux mêmes conditions matérielles d’accueil, peu importe son âge, son genre, sa nationalité ou sa situation administrative.”
Les associations qui travaillent sur le terrain, ont immédiatement constaté l’impact de cette mesure, explique le collectif. Les jours suivant l’annonce, une trentaine de jeunes hommes, tous demandeurs de protection internationale, les ont contactées pour trouver un soutien et un hébergement.
C’est pourquoi Amnesty International Luxembourg, Médecins du Monde, Passerell et Ryse ont déposé un recours auprès des juridictions administratives luxembourgeoises afin de contester la légalité de cette pratique et obtenir son annulation.
Dans le même temps, le collectif lance une pétition pour faire pression sur les autorités afin qu’elles mettent un terme à cette “pratique inhumaine et illégale.”.
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