
L'année passée, l'eurodéputée luxembourgeoise avait déjà été suspendue deux semaines par le président du Parlement européen pour harcèlement psychologique. Elle avait alors rendu sa carte de membre du DP.
Après le dépôt d'une nouvelle plainte par un ancien collaborateur auprès du comité concerné du Parlement européen l'année passée, une enquête a été lancée. Celle-ci est désormais terminée.
Selon nos confrères du Wort, le comité en question a conclu que les reproches étaient fondés et qu'il s'agit bien à nouveau de harcèlement psychologique. Le comité a transmis son rapport à Roberta Metsola, la présidente du parlement, qui devra trancher si des sanctions doivent être prises à l'égard de l'ancienne femme politique du parti démocratique luxembourgeois, et si oui, lesquelles. Il est probable qu'une nouvelle suspension de plusieurs semaines soit décidée, l'eurodéputée ne pourra alors plus participer aux séances durant la durée de la suspension.
La décision définitive concernant ces sanctions à l'encontre de Monica Semedo sera prise au mois de décembre ou de janvier.
Toujours selon nos confrères, ces nouvelles sanctions pourraient être plus sévères que les dernières. Selon d'anciens collaborateurs de la principale intéressée, l'ambiance au travail serait difficilement supportable, avec des exigences irréalistes demandées aux assistants sans parler de la pression mentale permanente.
Depuis l'arrivée de Monica Semedo au Parlement européen, 8 collaborateurs auraient déjà quitté l'équipe quelque temps après leur arrivée.
Après son départ du DP au Luxembourg, l'eurodéputée est toujours membre de la fraction libérale Renew.