Ils remontent presqu’aussi vite qu’ils sont descendus: les prix des carburants jouent aux montagnes russes au Luxembourg. Après une année 2020 passée “au creux de la vague”, les voilà désormais sur la pente ascendante.
Début 2020, ils ont d’abord connu une dégringolade phénoménale, quand le coronavirus est venu mettre à l’arrêt l’économie mondiale et les cours du pétrole. Entre début janvier et fin avril, le diesel avait plongé de plus de 35 centimes (de 1,202€ le litre le 7 janvier à 0,835€ le 24 avril). Même scénario pour l’essence avec le sans-plomb 95 (de 1,226€ à 0,891 aux mêmes dates) et le sans-plomb 98 (de 1,356€ à 0,97€).
Au fond du trou alors que la consommation et le marché étaient au plus bas, les prix des carburants ont ensuite connu un spectaculaire redressement, alimenté par la relance du cours du pétrole. Jusqu’à ce 11 mars, jour depuis lequel le litre de diesel est vendu 1,167€, contre 1,277€ pour l’essence 95 et 1,344€ pour le sans-plomb 98.
Bien qu’au plus haut depuis un an, et malgré les taxes imposées par le gouvernement luxembourgeois, les prix affichés dans les stations-service ont déjà été beaucoup plus élevés. Avant début 2020, les prix enregistrés par le Groupement pétrolier montrent deux “pics” en octobre 2018 et mai 2019. Le diesel valait alors 1,184€ et 1,164€. Le sans plomb-95, 1,292€ et 1,316€.
Des prix que l’on pourrait presque juger “accessibles” une fois comparés avec ceux pratiqués au début des années 2010. Entre octobre 2011 et avril 2013, le litre de diesel n’a presque jamais coûté moins de 1,20€. Et jamais moins de 1,30€ pour le litre d’essence.
Voici les trois tarifs les plus élevés depuis 2009:
