Sur le plan comptable, ce n’est pas une affaire qu’ont fait les Grenats ce dimanche face à Bordeaux. Mais, deux semaines après avoir réalisé un bon match à Marseille, ce point du nul vaut plus que les calculs que les hommes de Frédéric Antonetti vont devoir faire dans les semaines à venir. Menés 0-2 puis réduits à dix en seconde période, ils sont revenus de très loin. Et, alors que les résultats des autres équipes -de Saint-Etienne surtout- ne font que l’enfoncer à la dernière place de la Ligue 1, Metz va bien devoir conserver cet état d’esprit pour sauver sa peau.
Tout a donc mal commencé sur la pelouse de Saint-Symphorien, ce dimanche après-midi. Peu après le premier quart d’heure de jeu, Bordeaux ouvrait le score grâce à Elis, qui a coupé un très bon centre d’Oudin et qui a été, au passage, aidé par le poteau (0-1, 17e). Une grosse vingtaine de minutes plus tard, les Girondins doublaient la mise par l’intermédiaire d’Oudin, dans tous les coups, avec une frappe croisée fatale à Oukidja après un relai avec Dilrosun (0-2, 39e).
Alors que la mi-temps se profilait, De Préville réduisait la marque juste avant de rentrer aux vestiaires: l’attaquant grenat profitait de la remise de la tête de Niane sur un long centre pour marquer d’une reprise en pivot (1-2, 45e).
Au retour des vestiaires, les Grenats remettaient vite les pendules à l’heure grâce à Nguette, entré en jeu lors de la première période. L’attaquant enchaînait contrôle et frappe au second poteau, héritant ainsi du corner de Boulaya dévié par Bronn. Costil était battu (2-2, 52e).
Dans cette rencontre complètement folle, ne manquait que l’intervention du VAR. Cela a été chose faite à la 68e : d’abord refusé pour hors-jeu, le but d’Oudin -une frappe à ras-de-terre de 20 mètres- était finalement validé.
Pas de quoi totalement abattre les Messins. Et pourtant. Dans la foulée, le milieu créatif Boulaya payait son coup de sang sur Adli avec un carton rouge direct (68e). A dix contre onze, menés au score, les Grenats parvenaient pourtant à réagir très vite grâce à un nouveau but de Nguette: une tête décroisée qui a lobé Costil, sur un bon centre de Centonze (3-3, 70e). Etanche durant les 20 dernières minutes, l’équipe mosellane ne peut nourrir aucun regret au regard du déroulement de la partie.
“On a pris un bon point, même si on aurait pu faire plus”, a estimé Opa Nguette au micro de Prime Vidéo. “Personnellement, c’est une satisfaction de marquer deux buts mais aujourd’hui, on est dernier. On espère grapiller des places pour remonter au classement.”
Il va falloir du courage et de l’abnégation pour se sortir d’une situation toujours plus compliquée, avant un déplacement à Nice la semaine prochaine.
