
La rencontre à Saint-Etienne vaudra son pesant de cacahuètes, la semaine prochaine, car Metz progresse très peu semaine après semaine, dans le championnat de France. Muets face à Nantes ce dimanche, les Grenats n’ont marqué qu’un seul but lors des cinq derniers matches (il n’a servi à rien, c’était face à Marseille, défaite 1-2, il y a deux semaines). Si ce point du nul lui permet de rester au-dessus de la zone de relégation, l’équilibre reste fragile car Metz ne le doit qu’à la faveur d’une différence de buts à son avantage par rapport à ses concurrents.
Face aux Messins, les Canaris, pourtant septièmes, ont été bien pâles, ne se créant guère d’occasions à Saint-Symphorien et aucune réellement dangereuse.
Chose peu commune, aucun des deux entraîneurs n’était sur le banc: le Messin Frédéric Antonetti en raison de sa suspension de dix matches (dont trois avec sursis) après son exclusion à Lille, le Nantais Antoine Kombouaré parce qu’il est positif au Covid-19.
A part cela, il n’y avait vraiment pas grand chose à signaler pendant les quarante-cinq première minutes.
Le match démarrait pourtant bien. Pendant dix minutes, le jeu était assez enlevé avec un coup-franc de Wylan Cyprien (11e). Mais ensuite, ce fut bonjour tristesse...
Même si Nantes avait le ballon la plupart du temps, ce n’était qu’une succession de mauvais choix, sans aucune direction assumée, et Marc-Aurèle Caillard, le gardien mosellan, n’était pas sollicité. Les Messins s’offraient bien quelques contres mais Alban Lafont n’avait pas à vraiment s’employer.
La deuxième période n’était pas plus emballante. Il n’y avait guère qu’un coup de chaud dans la surface messine à l’heure de jeu pour sortir les spectateurs de leur torpeur. Mais aucun Nantais ne prenait sa chance.
L’exclusion de Vincent Pajot pour un tacle dangereux sur Marcus Coco à la 86e minute ne changeait pas la fin de la rencontre qui s’achevait sur un nul décevant pour les Canaris.
