Cette fois, le gouvernement luxembourgeois change de braquet. Ce vendredi, les ministres ont confié à Georges Engel le soin de négocier le retour du Tour de France.
Le ministre des Sports avait déjà annoncé son intention de militer pour la venue de la plus grande course cycliste du monde. “Un nouveau passage de la Grande Boucle sur le territoire luxembourgeois aura sans aucun doute un impact sur la promotion de l’image de marque du Luxembourg à l’étranger et sur la notoriété du pays” écrivait-il dans une réponse à une question parlementaire.
Officiellement mandaté par le gouvernement, le ministre des Sports va “poursuivre les discussions avec les organisateurs du Tour du France”. L’objectif rêvé: organiser le Grand Départ d’une prochaine édition, comme le Danemark cette année. Avec, évidemment, une arrivée et un départ d’étapes.
Avec le souvenir du passage de 2017, l’arrivée du Tour à Longwy début juillet, puis le succès en costaud de Bob Jungels sur la 9e étape de cette édition 2022, le Luxembourg a des arguments à faire valoir. Sa volonté politique, évidemment. Mais aussi quelques atouts: de belles vallées, la proximité géographique de la Belgique et de la France et un ancien vainqueur du Tour, Andy Schleck, très actif dans le monde cycliste.
Le ministère des Sports se voit bien réaliser ce défi pour attirer l’édition 2027, année qui marquera le centenaire de la victoire de Nicolas Frantz sur le Tour 1927. L’édition 2028, 100e anniversaire de la 2e victoire de Nicolas Frantz (1928) et le 70e anniversaire de la victoire de Charly Gaul (1958), serait aussi un beau symbole.
Mais le ministère sait qu’il n’a pas vraiment la main et qu’ASO, l’organisateur, a du pain sur la planche pour dessiner le parcours chaque année. Il reste donc “ouvert à toute proposition de date”.
