Ce mardi 13 mai avait lieu la troisième étape du concours “Astronaut for a Day”. Il permet à de jeunes élèves du Luxembourg de participer à un vol en apesanteur.

Si l’espace a toujours fait rêver la jeunesse, la popularité étonnante d’un Thomas Pesquet a rendu le statut d’astronaute encore plus “glamour”. Pas étonnant dès lors que la deuxième édition du concours “Astronaut for a Day” remporte un franc succès au Luxembourg.

On avait à peu près 220 candidats la dernière fois, rappelle Juliette Pertuy, responsable communication de la LSA, Agence Spatiale Luxembourgeoise. Cette fois-ci, on en a presque le double. Donc ça, c'est quand même déjà super positif. On voit que c'est plus connu. Le concours a fait parler de lui pendant les deux ans où il n'a pas été organisé, donc c'est bien pour nous, ça montre que l'objectif est rempli en quelque sorte.”

Une troisième étape de tests avait lieu ce mardi à l’INAPS, en présence du Ministre des Sports, Georges Mischo, et où une centaine de candidats s’étaient retrouvés. Les jeunes participants, âgés de 13 à 21 ans et scolarisés dans 41 établissements luxembourgeois différents, témoignent tous d’un réel engouement pour le secteur spatial.

C'est assez stressant car voilà, je ne suis pas le meilleur en sport mais je fais de mon mieux”, nous a confié Aurélien, élève de 4e à Vauban. Ces jeunes étaient encadrés par des ambassadeurs du concours, ceux qui ont eu la chance de participer au premier vol organisé en 2023, comme Aikaterini Totta : “Pour être ambassadrice, on avait d'abord un budget qui était alloué par l’agence spatiale pour faire toutes sortes de projets au sein de notre établissement par exemple ou même en dehors. Moi j'ai commencé par écrire des articles dans le journal de notre école pour faire passer un peu la nouvelle du concours. Et ensuite j'ai organisé une conférence pendant la semaine de l'espace en octobre.”

"On pense avant tout aux astronautes dans le secteur spatial, mais en fait, il y a bien plus que ça"

Au-delà de l’aspect ludique, il s’agit bien sûr de créer des vocations comme l’explique Juliette Pertuy : “L'idée derrière ce concours, c'est avant tout de faire la promotion du spatial auprès des jeunes, auprès des talents. Parce que le secteur spatial, c'est un secteur qui se développe et qui a besoin de gens, de jeunes talentueux, motivés pour travailler dans cette industrie. Et on voit que ce n'est pas nécessairement très connu. On pense avant tout aux astronautes dans le secteur spatial, mais en fait, il y a bien plus que ça.

Les tests sportifs de ce mardi permettront de sélectionner 40 candidats pour la quatrième étape du processus, les entretiens, dernier palier avec le “grand décollage” en octobre.