
L’homme avait disparu la veille après être parti marcher avec une amie, selon nos confrères du Républicain Lorrain.
Samedi, vers 15 h, les deux promeneurs s’étaient séparés, ne progressant pas au même rythme. Ne parvenant plus à apercevoir son compagnon, la sexagénaire avait rebroussé chemin, espérant le retrouver près du véhicule. Après avoir attendu longuement, sans clé pour accéder à la voiture, elle avait finalement regagné le village à pied — situé à plus d’un kilomètre — afin de donner l’alerte.
Prévenus en soirée, les gendarmes de la compagnie de Boulay-Moselle avaient engagé des recherches dès la tombée de la nuit, appuyés par des chiens pisteurs. Le dispositif avait été interrompu vers 3h du matin, avant de reprendre dimanche en fin de matinée. Un Saint-Hubert spécialisé dans les « pistes froides » ainsi qu’un hélicoptère avaient été mobilisés pour tenter de localiser l’octogénaire.
C’est finalement en milieu d’après-midi, vers 15 h, que les militaires ont retrouvé le corps dans un thalweg, une zone humide et marécageuse où l’homme se serait enlisé. Une chaussure a été retrouvée à proximité, laissant penser qu’il s’était débattu avant de s’effondrer un peu plus loin.
Les températures négatives enregistrées durant la nuit rendaient malheureusement l’issue des recherches très incertaine. Le décès de l’octogénaire met fin à plus de vingt-quatre heures de mobilisation.