La compagnie low-cost va retirer cinq avions basés dans le pays et fermer vingt routes, une décision qui met directement en péril des centaines d’emplois liés au secteur aérien et menace l’investissement de 500 millions de dollars que le transporteur avait consenti.
Cette réaction brutale fait suite à l’augmentation de la taxe sur les billets d’avion, et à l’instauration d’une taxe locale de 3€ par passager à Charleroi dès l’an prochain.
Ryanair accuse le gouvernement de nuire à la compétitivité du pays et avertit que les prix des billets risquent de flamber, comme cela s’est déjà produit en Autriche et en Allemagne après des hausses similaires. La compagnie a adressé des courriers au Premier ministre Bart De Wever et aux responsables wallons pour demander l’annulation de ces mesures, mais elle a choisi de passer à l’action en réduisant son activité.
Pour les voyageurs belges et transfrontaliers, cette décision pourrait signifier moins de choix, des tarifs plus élevés et une connectivité internationale affaiblie.
Le bras de fer entre Ryanair et la Belgique ne fait que commencer, et il s’annonce lourd de conséquences pour l’économie locale et pour les salariés du secteur aérien.
