“La journée (de lundi) a été animée par les ultimes départs des pèlerins”, a précisé dans un communiqué la préfecture de Moselle, selon laquelle il restait lundi soir sur l’ancienne base aérienne où s’est déroulé le rassemblement de Vie et Lumière “108 caravanes”, celles “des équipes chargées du nettoyage et du démontage du chapiteau” dans lequel se déroulaient les offices.
Le rassemblement s’est déroulé sans incident notable, même si un pèlerin est décédé d’une crise cardiaque le 1er septembre : “aucun autre événement significatif n’est intervenu”, avait indiqué dimanche soir la préfecture.
“Quelques groupes partis de Grostenquin (lundi) se sont réinstallés dans le département de la Moselle, dans l’attente d’un rassemblement régional (...) dans les Vosges”, a-t-elle ajouté en précisant que “ces situations (faisaient) l’objet d’un suivi attentif”.
Une réunion a eu lieu lundi pour organiser le nettoyage des zones ayant servi de toilettes, et une autre était prévue “en présence des élus et du pasteur (Joseph) Charpentier”, responsable de l’association Vie et Lumière qui “a permis de planifier les opérations de nettoyage dans les communes voisines dans les prochains jours”, indique encore la préfecture.
Le rassemblement a fait grincer des dents chez les élus locaux : alors que la Moselle avait déjà accueilli les éditions 2006, 2015 et 2017, ils avaient obtenu d’Edouard Philippe, alors Premier ministre, une lettre leur promettant que cette manifestation ne se déroulerait plus à Grostenquin.
Par le passé, des riverains et des maires s’étaient plaints des déjections et des déchets laissés par les pèlerins, et de démarchage à domicile.
“Il doit y avoir quelques imperfections. Mais on essaye de corriger au fur et à mesure. Il y a des gens qui encadrent, qui font attention”, avait assuré à l’AFP Gérard Lacroix, pasteur de la Mission Vie et Lumière.
