De nombreux rassemblements sont prévus, comme à Bordeaux, Grenoble, La Rochelle, Dijon, Gap, Strasbourg, Colmar, Dijon, Douai, Metz, Nancy, Bar-le-Duc, Aubenas, Rouen, Le Havre... Au total, la CGT recense sur une carte plus d’une centaine de manifestations dans tout le pays.
L’appel à la grève lancé par trois syndicats mardi devrait avoir peu d’impact sur les transports, selon les prévisions de trafic annoncées lundi par le ministre des Transports Philippe Tabarot. Sur le réseau ferré, le trafic TGV devrait être “normal”, mais des “perturbations locales” sont à prévoir sur le réseau grandes lignes Intercités, sur certains trains régionaux TER, en Occitanie notamment, ainsi que sur la ligne du RER C en Ile-de-France, a indiqué le ministre. La CGT-Cheminots évoque des retards et suppressions de trains possibles sur son réseau ferroviaire. Les prévisions officielles pour la journée de mardi, mises à jour en temps réel, ne seront communiquées qu’à partir de ce lundi à 17 heures, sur le site SNCF Connect.
Dans l’aérien, “pas d’impact anticipé sur les programmes de vol”, ajoute le communiqué en précisant que seulement “trois grévistes” s’étaient déclarés lundi à 15H00 locales.
En Ile-de-France, le trafic du réseau de métro, bus, tramway et RER géré par la RATP devrait être “normal”.
Sur les routes, le mouvement devrait être “peu suivi par les agents des directions interdépartementales des routes (DIR) et “sans impact pour les usagers”, ajoute le ministère.
L’Éducation nationale figure parmi les secteurs les plus mobilisés : des absences d’enseignants et des fermetures de classes sont à prévoir. Certaines écoles pourraient même devoir mettre en place le service minimum pour accueillir les élèves, d’autres ne le pourront pas, parce que totalement fermées. Les cantines scolaires, les accueils du matin et du soir ainsi que les activités périscolaires devraient également être perturbés, mais de façon très disparate selon les villes. Les crèches municipales vont également fonctionner au ralenti dans certaines communes, et certaines resteront fermées.
L’appel à la mobilisation concerne en premier lieu les fonctions publiques d’État, territoriale et hospitalière. Des administrations et services publics seront affectés par la journée de mobilisation, entraînant localement des perturbations dans divers services. Plusieurs hôpitaux prévoient enfin la mise en place d’un service minimum, avec une présence limitée d’agents qui ne sont pas grévistes.
Côtés médecins, ils ne seront pas mobilisés mais à partir de ce mercredi : une dizaine de syndicats de généralistes et spécialistes appellent à mener, dès le 3 décembre, des actions destinées à embarrasser l’administration. Ils annoncent surtout une grève « sans précédent » à partir du 5 janvier, pour une dizaine de jours.
