Le 12 juin dernier, dans le secteur de Jarny, des promeneurs découvrent sous un pont un chien mourrant. Le pauvre animal est emmené d’urgence dans une clinique vétérinaire et mis sous oxygène.
Contactée par Lorraine Actu, une employée de la fourrière explique que l’état du chien s’est d’abord stabilisé. Sur le coup, les vétérinaires n’ont pu trouver son propriétaire, ni estimer sa race, tant son état était lamentable. Ils contactent alors la fourrière pour opérer son transfert. C’est lors de son transfert vers la fourrière qu’il a succombé. "Il a commencé à suffoquer et est finalement décédé car il n’avait plus assez d’oxygène”, explique l’employée.
Entretemps, la fourrière de Moineville a publié sur sa page Facebook un post dans lequel elle demande si quelqu’un ce chien. Le message a rapidement été partagé et suscité de nombreux commentaires. Il faut dire que les photos sont explicites : on y voit un jeune chien, un mâle dont l’âge est estimé à deux ans, en état de maigreur extrême.
Dans les commentaires, les internautes sont nombreux à dénoncer cet acte de cruauté : “Pauvre Loulou ! Comment peut-on être si cruel”. “A quand une réelle justice , des lois appliquées et non juste pour faire beau et rassurer , des sanctions pour les bourreaux, et faire des exemples surtout pour que cela cesse ?” ont écrit des internautes.
Une employée de la fourrière de Moineville estime que la propriétaire de l’animal pourrait être “une dame qui avait une portée de ce type de chiens courant 2023, dont nous en avons déjà récupéré un, suite à un abandon déguisé”. Elle la soupçonne d’avoir récidivé. La fourrière a décidé de porter plainte. L’affaire est donc toujours en cours, et d’éventuels témoins toujours appelés à se manifester.
La peine encourue pour l’abandon d’un animal est de trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende. Lorsque l’abandon entraîne un risque de mort immédiat ou imminent, l’auteur est passible de quatre ans de prison et 60.000 euros d’amende.
