Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, à Téhéran, le 4 juin dernier. / © AFP
Israël frappera "le dictateur iranien partout" où il se trouve, a déclaré lundi le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, dans une allusion aux centres du pouvoir du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.
"L'autorité de diffusion de la propagande et de l'incitation du régime iranien a été attaquée par (l'armée israélienne) après l'évacuation massive des habitants des environs. Nous frapperons le dictateur iranien partout", affirme M. Katz.
Israël a frappé lundi le siège de l'IRIB, la radio-télévision d'Etat iranienne, organisme dépendant directement du bureau de M. Khamenei, interrompant la diffusion en direct de la chaîne, qui a fini par reprendre.
Israël et l'Iran ont échangé de nouvelles frappes aériennes lundi, au quatrième jour d'une escalade militaire meurtrière déclenchée par une offensive israélienne visant des sites stratégiques iraniens avec pour objectif affiché d'empêcher Téhéran de se doter de l'arme nucléaire.
Les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts et plus d'un millier de blessés en Iran, selon le dernier bilan officiel du ministère iranien de la Santé.
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"Plus de 90%" des victimes sont des civils, a affirmé dimanche sur X le porte-parole du ministère, Hossein Kermanpour.
En riposte, l'Iran a lancé plusieurs salves de missiles sur Israël depuis le 13 juin, faisant 24 morts, d'après un nouveau bilan israélien lundi.
Déclarations belliqueuses
Le président iranien Massoud Pezeshkian a appelé lundi les Iraniens à s'unir: "Nous devons faire front avec force contre cette agression criminelle génocidaire." Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a lui averti que les habitants de Téhéran "paieront le prix" des frappes iraniennes sur des civils israéliens.
Le président américain Donald Trump a une nouvelle fois appelé lundi l'Iran à "négocier immédiatement avant qu'il ne soit trop tard", alors que les Etats-Unis ont rehaussé leur niveau d'alerte pour Israël et demandé à leurs ressortissants de ne pas y voyager, citant un "conflit armé" et le risque d'attaque terroriste.
