Cette agression violente s’est produite le mercredi 29 octobre peu après 18 heures, à la gare de Luxembourg. La victime s’est fait voler une chaîne en or.

La victime, qui restera évidemment anonyme, a contacté RTL après l’agression. Dans son témoignage, elle raconte comment, alors qu’elle entrait dans la gare de Luxembourg avec trois amis, elle a soudain été abordée par un jeune homme. Il parlait français et a demandé à la femme si elle avait un briquet. Elle n’en avait pas et l’a clairement indiqué à l’agresseur, mais celui-ci n’a pas lâché prise, a insisté et a même saisi plusieurs fois l’épaule de la femme pour la tourner vers lui. La victime a pris peur et s'est mise à marcher en direction de l’entrée de la gare.

Ensuite l’homme a eu recours à la violence et a, selon les déclarations de la victime, frappé deux fois violemment le cou de la femme avant de s’enfuir rapidement. Une deuxième personne était présente auprès de l’auteur pendant l’agression et l’a ensuite suivi. La scène a été filmée par des caméras de surveillance et des témoins y ont aussi assisté.

"J’étais extrêmement choquée et j’avais peur… je me suis tout de suite demandé pourquoi il m’avait frappée au cou. Je suis entrée dans la gare et j’ai informé la sécurité de ce qui venait de se passer. Quand j’ai expliqué la situation, je me suis soudain rendu compte que ma précieuse chaîne en or n’était plus là. Je me suis sentie horriblement mal… même maintenant, en racontant cela, mes mains tremblent encore", raconte la femme, toujours visiblement bouleversée par l’agression.

L’agent de sécurité n’a pas vraiment compris la femme, car il ne parlait pas anglais, mais il l’a tout de même accompagnée jusqu’au poste de police situé dans la gare. Comme personne ne s’est manifesté auprès de la victime après plusieurs minutes, bien que son cas ait été signalé, celle-ci a décidé d’appeler le 113. La police est alors arrivée sur place et a recueilli les déclarations de la victime et d’un témoin. Les agents ont aussi montré à la femme une série de photos, sur lesquelles figurait effectivement une personne qui a pu être identifiée comme étant l’agresseur.

L’agression a laissé de profondes traces psychologiques chez la victime

Lorsque la femme est arrivée au commissariat de police, les agents avaient déjà arrêté l’agresseur, ce qui lui a été communiqué : “J’avais encore peur. J’ai vu le voleur à travers une fenêtre vitrée au commissariat, alors qu’il était escorté par la police. C’était bien lui, il portait la même veste noire.” La chaîne n’a pas encore été récupérée, et la victime n’a aucune information sur l’évolution de l’enquête. La police a indiqué que le suspect a été placé en détention sur ordre du parquet et déféré devant un juge d’instruction.

La femme, qui n’est pas originaire d’Europe mais vit et étudie actuellement au Luxembourg, explique que l’incident a eu un impact majeur sur sa santé mentale, qui la marque encore fortement. Elle parle d’un “traumatisme psychologique”, elle souffre notamment de difficultés de concentration et ne se sent plus en sécurité. Elle doit aussi souvent passer près du lieu de l’agression à cause de l’université, ce qui est pour elle angoissant et stressant. La perte de sa chaîne, qui était son seul véritable objet de valeur provenant de son pays d’origine et un cadeau de sa mère, la rend extrêmement triste et parfois même dépressive. Elle demande qu’au moins la chaîne soit retrouvée ou remplacée.