Responsables politiques et représentants religieux ont rendu lundi un hommage unanime au pape François, décédé à 88 ans le lendemain de Pâques.
"La Grande-Duchesse et moi sommes très attristés par l’annonce du décès de Sa Sainteté le Pape François. Une tristesse d’autant plus grande que nous avons encore eu l’honneur et l’immense joie de l’accueillir en Visite officielle au Luxembourg en octobre dernier" a fait savoir la Cour grand-ducale, relayant le message du Grand-Duc Henri. "Le Pape François fut un homme de grande compassion, partageant les maux et les souffrances d'autrui. Se souciant en permanence des problèmes des personnes les plus défavorisées ainsi que des réfugiés, il fut dévoué aux plus vulnérables, tout en restant attentif aux espérances de la jeunesse. Il a été, pour nous et pour le monde au-delà de l’Eglise, un guide spirituel."
Depuis le Japon où il est en voyage officiel, le Premier ministre a accordé une interview à RTL Infos. Luc Frieden se souvient du pape François comme quelqu’un de “particulièrement sympathique, humain et optimiste”. Son message était qu’il fallait “combattre les injustices dans le monde et s’engager pour la paix et la préservation de l’environnement”. Le Premier ministre estime que le souverain pontife "était un pape moderne et un peu atypique.”
Dans un message posté sur les réseaux sociaux, Luc Frieden déclare: "C'est avec tristesse que j'ai appris le décès de Sa Sainteté le Pape François, une autorité morale reconnue dans le monde entier". "Ce fut un immense honneur d'accueillir le Pape François au Luxembourg en septembre dernier. Comme je l'ai dit à cette occasion, les religions font partie intégrante de la société et doivent, dans un esprit de respect mutuel, contribuer à enrichir nos débats sur les questions éthiques, sociétales et environnementales. Le Pape a grandement contribué à ces objectifs."
Xavier Bettel, ministre des Affaires étrangères, a également eu un mot pour le pape : "C'est avec une profonde tristesse que j'ai appris le décès du pape François. Si nos points de vue divergeaient, nous partagions un profond respect mutuel et un profond respect pour nos points de vue respectifs. On se souviendra de lui pour son humilité, son engagement envers les pauvres et ses efforts pour moderniser l'Église."
Lydie Polfer, bourgmestre de Luxembourg-ville, garde elle un "souvenir ému de sa visite du 26 septembre dernier, au cours de laquelle il s’est adressé avec bienveillance à la population luxembourgeoise". "Nous sommes honorés par cette marque d’attention et profondément reconnaissants du temps qu’il a consacré à notre communauté lors de ce moment mémorable."
"Une très grande tristesse parce que François était un grand homme, il était presque comme un père" a réagit de son côté le Cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg.