Metz a souffert, Metz a plié mais Metz s’en tire bien. Les Grenats ont concédé le match nul 2-2 à domicile devant Toulouse au terme d’un match où ils auront beaucoup subi et été sauvés par l’efficacité de Diallo et un Alexandre Oukidja des grands soirs.
La partie a idéalement démarré pour les Messins, mordants dès l’entame du match et récompensés dès la 4e minute. Encore trop tendre, l’arrière-garde toulousaine se faisait piquer le ballon sur l’aile droite et voyait Diallo tromper Reynet du pied gauche à l’entrée de la surface. Déjà son 6e but en championnat, après seulement huit journées. Un bonheur de courte durée car l’attaquant se plaignait tout de suite d’une douleur à la cheville droite et demandait à sortir. Le meilleur buteur des Grenats était immédiatement remplacé par Niane et terminait la rencontre sur le banc, une poche de glace scotchée à sa jambe.
Privé de son meilleur joueur cette saison, Metz a immédiatement levé le pied tandis que le Téfécé se réveillait.
Si dans les stats, le match restait équilibré, c’est bien les joueurs de la Ville Rose qui semblaient prendre l’ascendant. Une domination qui s’est concrétisée par plusieurs très belles occasions, la première par Sylla, auteur d’une tête sauvée sur sa ligne par Oukidja (24e).
La soirée du portier messin n’était d’ailleurs pas terminée. À la 32 minute, le gardien algérien ressortait son costume de héros et repoussait une reprise parfaite de William Vainqueur à vingt mètres de ses filets.
Metz a bien tenté de se révolter mais aucune des deux frappes de Gakpa ne trouvaient le cadre et les joueurs quittaient la pelouse avec une avance d’un but bien fragile.
Au retour des vestiaires, les Messins ont semblé totalement anesthésiés, subissant les assauts toulousains. Oukidja repoussait une troisième grosse occasion de but sur une reprise de Gradel. Sur l’action le gardien messin retombait lourdement sur le dos mais réussissait à garder sa place.
Toujours dominé dans le jeu, Metz s’appuyait sur quelques contres pour tenter de creuser l’écart mais manquait de maîtrise pour se montrer menaçant. Les Messins étaient logiquement punis et rejoints au score sur une tête de Saïd à la 85e. Une égalisation de courte durée puisque deux minutes plus tard, l’arbitre Florent Batta accordait un penalty très généreux aux Grenats pour une main quasi-invisible d’un défenseur dans la surface toulousaine. La VAR est bien passée par là mais même au ralenti, la faute était dure à voir. Niane s’est chargé de le transformer, ouvrant son compteur en championnat.
Dans une fin de match complètement débridée Koulouris, lui aussi entré en jeu peu de temps avant, relançait le Téfécé et égalisait à quelques secondes du coup de sifflet final.
Metz a laissé échapper deux points mais compte tenu de la physionomie du match, les joueurs de Vincent Hognon ne méritaient peut-être pas de repartir avec les trois points. Les Grenats sont invaincus depuis deux matches, et pour ce soir, c’est déjà bien assez. Reste à prendre des nouvelles d’Habib Diallo, dont une absence serait très préjudiciable dans la course au maintien.
Le FC Metz est toujours 16e, en attendant les matches de Strasbourg et Saint-Etienne ce dimanche. Ils se rendront à Brest samedi prochain, une équipe qu’ils avaient devancé la saison dernière pour s’octroyer le titre de champion de L2.
