C’est le genre de petit challenge que le FC Metz, installé plus au moins confortablement dans le fauteuil de leader de la Ligue 2 depuis plusieurs semaines (mais qui sent de plus en plus la pression exercée par Brest, son dauphin), peut se fixer en attendant une fin de saison que l’on espère heureuse.
Personne n’avait vraiment oublié cette défaite subie face au Paris FC, en septembre dernier, au terme d’une partie que les hommes d’Antonetti avaient globalement maitrisé. D’autant qu’il s’agit encore du seul échec à l’extérieur cette saison pour des Grenats (un peu) plus efficaces loin de Saint-Symphorien.
Ce vendredi soir, devant plus de 15.000 spectateurs, les Messins ont atténué quelque peu ce souvenir désagréable en battant le Paris FC. Mais au delà de ça, ils ont surtout battu un concurrent à la montée directe, en accentuant l’écart à 13 points. A désormais 12 journées de la fin de la saison, c’est bien là le principal.
Sans Nguette, expulsé lundi face à Béziers, le FC Metz s’en est alors remis à son meilleur buteur Diallo. Muet cette année, l’attaquant sénégalais s’est rappelé au bon souvenir de sa première partie de saison, d’abord, en convertissant un penalty obtenu au quart d’heure de jeu après un tacle irrégulier sur Niane, bien lancé par Gapka (1-0, 17e).
Dominateurs et aidés par un Oukidja qui, dans son style habituel, a bien senti quelques coups parisiens, les Mosellans s’étaient déjà montrés sur cette tête cadrée de Boye (9e), puis, ensuite, grâce à Gapka, qui forçait Demarconnay à sortir le ballon en corner après un coup-franc aux 30 mètres, avant de placer un plat du pied, toujours repoussé, à la suite d’un excellent travail de Boulaya dans la surface (37e, 40e).
Le Paris FC, lui, aurait pu marquer sur l’une de ses seules occasions en première période: un tir du bout du pied de Wamangituka, contré in extremis par Boye (35e).
Mais les hommes de Vincent Hognon se sont néanmoins vite mis à l’abri, Diallo doublant la mise à la suite d’un bon débordement de Delaine, côté gauche (2-0, 57e). Suffisant pour gérer leur affaire face à des Parisiens rarement menaçants, en dehors d’un cafouillage qui aurait pu leur permettre de réduire la marque dans les arrêts de jeu.
Dans une semaine, les Grenats auront l’occasion de mettre au frigo un autre concurrent, Le Havre, certes un peu moins direct puisque défait à Troyes ce soir (2-1).
