Est-ce la fraîcheur mosellane qui a eu de l’emprise sur les Messins? Pas vraiment. Ce soir, soit trois jours après le derby lorrain remporté assez nettement (3-0), les hommes de Vincent Hognon ont été contraints de partager les points avec les Troyens (1-1), mais ils ont montré qu’ils restaient dans le rythme, du moins au niveau de la pelouse, dans cette dernière ligne droite en championnat. Sur le plan comptable, force est de constater qu’ils ont manqué de creuser un peu leur avance en tête de Ligue 2, même si Brest a été freiné lui aussi.
Le FC Metz se présentait avec une équipe légèrement remaniée par rapport au match face à Nancy, Niane, double buteur mardi, rejoignant ainsi sur le banc Maiga et Gapka pour laisser la place à Diallo, deuxième meilleur buteur de Ligue 2 (15 buts), sur le front de l’attaque.
Dans la fraîcheur de Saint Symphorien, Metz s’est montré en jambe assez rapidement même si les quelques incursions durant le premier quart d’heure sont restées plutôt brouillonnes. Seule une frappe détournée de Boulaya, virevolant, a fait frissonner le maigre public (ils étaient 8164 dans les gradins), qui ne demandait qu’à s’enflammer un peu (11e). Côté troyens, pas grand chose... d’autant plus que la doublette à surveiller de près, Touzghar - Fortune (15 buts à eux deux), a vite été orpheline du premier nommé, sorti sur blessure peu après la 20e.
D’ailleurs, les Aubois ont été encore plus refroidis lorsque Sunzu plaçait sa tête sous la barre de Samassa, sur un corner de Boulaya, pour ouvrir le score (39e, 1-0). Logique.
Au retour des vestiaires, Boulaya s’est fait plus menaçant encore, d’un centre puissant à ras de terre puis d’une frappe. Sous une pluie glaciale, Angban embrayait dans la foulée d’une frappe puissante claquée sous la barre par Samassa (54e).
Et puis, la fausse note: cette faute de Sunzu sur Tinhan dans la surface, sanctionnée d’un penalty transformé par Fortune (61e, 1-1). Un vrai coup de froid sur Metz, qui essayait néanmoins de repartir de l’avant et se montrait dangereux sur cette frappe précipitée de Delaine après une maligne passe en cloche de Gapka (73e). Les Troyens se montraient rarement, mais la superbe reprise de volée de Pelé, détournée par Oukidja, aurait pu geler les hommes de Vincent Hognon (79e).
Légèrement freiné en championnat, Metz a désormais un 8e de finale de Coupe de France à préparer, dans quatre jours face à Orléans.
