Ce fut une soirée bien longue pour les Messins samedi à Saint-Symphorien. Opposés à Amiens, 17e et juste devant eux au classement, les hommes de Vincent Hognon ont longtemps eu du mal à mettre le pied sur le ballon. La faute des Amiénois plus rigoureux et surtout plus solides dans la construction de ses phases de jeu.
Alexandre Oukidja a d’ailleurs longtemps retardé l’échéance, réalisant quelques prises de balle et arrêts rassurants (4' minute, 20', 29'...). Le gardien messin s’est finalement incliné sur une tête de Guirassy, venu devancé Sunzu après un long centre venu de l’arrière (0-1).
Devant, Metz a bien tenté d’accélérer le jeu mais faisait preuve de précipitation tantôt de maladresse face à un bloc trop bien regroupé. Pire, le club à la croix de Lorraine oubliait de verrouiller derrière et se faisait crucifier sur une reprise de Dibassy, qui a devancé toute la défense et repris un centre à ras de terre de Guirassy, lui aussi bien esseulé (54', 0-2).
Comme souvent, les Grenats s’en remettaient à leur buteur attitré Habib Diallo, bien lancé en profondeur à la 68' minute, pour crocheter le gardien amiénois et pousser le ballon au fond des filets (1-2), son 4e but de la saison.
Une lueur d’espoir jamais transformée en lumière, pas même par ces belles frappes de Maïga et Niane dans le temps additionnel, et Metz s’inclinait logiquement sur sa pelouse, plongeant ses supporters dans une spirale négative qu’ils connaissent déjà bien.
Les deux premières journées de la saison sont déjà loin pour le FC Metz, qui subit une quatrième défaite consécutive. Le maintien passera forcément par un réveil face aux autres “petits” de l’élite. D’ici là, les Lorrains n’auront plus vraiment besoin de regarder dans le rétroviseur: ils sont 18e et ne doivent leur position qu’au début de saison catastrophique de Monaco et Dijon.
