
La fin de saison du FC Metz remplira les rubriques insolite des journaux sportifs. Les Grenats pensaient bien avoir raflé la victoire in extremis face à Marseille au terme d’une partie pas franchement emballante... mais la VAR leur a réservé une drôle de (mauvaise) surprise, en signalant une faute après le coup de sifflet final. Bref, la saison s’achève sur ce drôle de nul et globalement, sur une deuxième partie de saison largement moins convaincante que la première.
La première mi-temps n’a ainsi pas été très excitante, avec une seule occasion côté messin et aucune du côté marseillais. A la 38e, la reprise du pied droit d’Ambrose, qui a profité de la tête de Maïga, a permis à Mandanda de se chauffer un peu les gants. Ceux d’Oukidja, en revanche, sont restés bien froids. Car si les joueurs olympiens ont fait circuler le ballon, ils se sont montrés incapables d’inquiéter le gardien grenat.
Après la pause, les Marseillais se faisaient plus offensifs et cadraient une frappe, mais sans inquiéter outre-mesure Oukidja. C’est Milik, l’attaquant polonais prêté par Naples, qui a tenté sa chance d’une frappe enroulée du pied gauche, mais le portier messin a bien plongé pour écarter le danger (57e). Auparavant, Benedetto avait largement manqué une frappe au premier poteau.
Une minute plus tard, Ambrose, à nouveau, essayait d’inquiéter Mandanda: le joueur messin a enroulé une frappe du pied droit qui est passée à côté des buts marseillais (58e). Oukidja, lui, continuait de repousser les rares tentatives marseillaises, en l’occurrence celle de Payet, dans les six mètres (68e).
Il y a bien eu l’inspiration de Sarr, qui a tenté ce qui aurait été le but de l’année à Saint-Symphorien, un lob de 70 mètres ! Mandanda, trop avancé, était bien heureux de voir le ballon s’échouer derrière ses buts (75e).
Et puis, dans des arrêts de jeu à rallonge, les choses se sont finalement décantées pour Metz qui a pu profiter d’un penalty après une main de Payet dans la surface, après un premier penalty finalement refusé par l’arbitre. Le milieu de terrain messin n’a pas laissé passer l’occasion de tromper Mandanda... Mais cela n’a pas été suffisant pour redonner le sourire aux Messins.
Un quart d’heure après la fin des 90 minutes, et alors que l’arbitre avait sifflé la fin du match, la VAR est intervenue pour signaler une faute d’Udol sur Gonzalez. Milik a égalisé à la 90e+13 dans une ambiance surréaliste.
Il était vraiment temps que cette saison s’achève pour les Grenats...
Lille a remporté le quatrième titre de son histoire, succédant au Paris SG qu’il devance d’un point, après son succès à Angers (2-1), dimanche lors de la 38e et dernière journée de Ligue 1.Des buts de Jonathan David (9e) et Burak Yilmaz (45e+1 s.p.) ont offert au Losc la victoire qu’il lui fallait pour être champion.Le PSG, vainqueur à Brest (2-0), a bien espéré un faux pas des Lillois pour repasser en tête, mais jamais son rêve n’a pris forme lors du “multiplex”.La saison folle qui vient de s’achever, chamboulée par la pandémie de Covid-19, à huis clos, a accouché d’un dénouement sans rebondissement pour le duo de tête.Lille, qui a passé la moitié de la saison à la première place, a vu sa régularité récompensée, devant des Parisiens dont les 8 défaites constituent un record de l’ère qatarienne démarrée il y a dix ans.