Ligue 1, FC Metz - Nîmes (0-3)Bien pâles, les Grenats se font punir

Raphaël Ferber
Le FC Metz s'est fait piéger par Nîmes, ce dimanche après-midi, lors de la 36e journée de Ligue 1 (0-3).
© France Knaff

La grosse victoire la semaine passée face à un Dijon d’ores et déjà relégué en Ligue 2 n’a pas vraiment réveillé les Messins. Les hommes de Frédéric Antonetti, qui avaient mis fin à une série de 7 matches sans victoire, ont eu un mal fou à se mobiliser ce dimanche face à un autre mal classé, Nîmes, qui joue sa peau en Ligue 1... Et qui peut encore croire en ses chances de se sauver in extremis, après cette victoire 0-3 face à de pâles messins.

C’est simple, les Mosellans n’ont cadré aucun tir lors de la première période et n’ont, d’une façon générale, quasiment rien montré. Ce sont les Nîmois qui se sont le plus illustrés, mettant à contribution Oukidja, le gardien messin, qui fut bien seul à se distinguer dans les rangs grenats. Dès la 7e minute, ce dernier a ainsi détourné des poings la frappe lointaine de Cubas. Puis, juste avant la pause, il a sauvé son camp en repoussant la tête de Koné dans les 4,50 mètres, une tête néanmoins un peu trop axiale de la part de l’attaquant nîmois (45e).

Côté messin, la tête piquée de Maïga non cadrée (14e) et le centre de Boulaya sur Reynet, le portier nîmois (24e), ont été bien insuffisants pour emballer cette partie sans grand enjeu pour les hommes de Frédéric Antonetti...

Rendre ce genre de prestation, ça me dégoûte. Je pense qu’il y a une grosse remise en question à faire avant les deux derniers matches. (Fabien Centonze)

SONNÉS EN 6 MINUTES

Les choses se sont améliorées au retour des vestiaires, avec plus d’emprise sur le jeu et une frappe de Sarr qui mettait Reynet à contribution (52e). C’est pourtant au bout de ce bon premier quart d’heure en seconde période que Metz s’est fait punir: bien positionné dans la surface, Fomba a repris le centre d’Eliasson, venu de la droite. Trop proche des buts pour qu’Oukidja ne puisse intervenir (0-1, 61e).

Impeccable jusque-là, le portier grenat a été jugé coupable d’une faute dans la surface quatre minutes plus tard, en se jetant dans les pieds de Ferhat. Ripart s’est chargé de sonner les Messins en convertissant le penalty, prenant Oukidja à contrepied (0-2, 67e).

Durant les 20 dernières minutes, Metz a bien eu l’occasion de pimenter un peu cette tristounette rencontre. Mais le tir d’Ambrose s’est échouée sur le poteau de Reynet (71e) et le but de Vagner Dias a été refusé, après une main du Capverdien qui n’a pas échappé à l’arbitre (76e).

Pire, Ferhat est parvenu à inscrire le troisième but nîmois d’une frappe à ras-de-terre aux abords de la surface, en toute fin de match (89e, 0-3).

De quoi “dégouter” le latéral Fabien Centonze, qui n’a pas mâché ses mots au micro de Canal + en fin de match. Le résultat n’est pas sévère, il est logique. On ne peut pas se contenter de ce genre de prestation. On a affronté une équipe qui joue sa survie, qui a parfois joué à 3 ou 4 devant. On a très mal joué les coups, on a perdu beaucoup de ballons. Il ne faut pas s’étonner si on est puni. On ne peut pas dire qu’on a fait une meilleure seconde période, c’est Nîmes qui a reculé après le premier but. Je pense qu’il y a une grosse remise en question à faire avant les deux derniers matches. Rendre ce genre de prestation, ça me dégoûte.

Samedi prochain, Metz se déplace chez un autre adversaire du bas de classement, Lorient.

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