Nous en sommes tous victimes à des degrés divers. Il n’est pas rare quand arrive l’automne de se sentir moins actif, plus fatigué et un peu ronchon.

La science n’a pas encore clairement identifié les causes de ce blues d’automne mais il est probable que ce soit lié à une baisse de la luminosité qui influence notre horloge interne.
 
Celle-ci est nichée au cœur de notre cerveau, dans une région appelée hypothalamus. Cette partie de notre cerveau régule des fonctions importantes de notre organisme comme la faim, la soif, le système veille/sommeil, la température corporelle et intervient également dans le comportement sexuel et l’humeur.

Un rythme de 24 heures

Toutes ces fonctions biologiques sont bloquées sur un rythme de 24 heures appelé rythme circadien. Les exemples de cette activité cyclique sont nombreux: grâce à notre horloge interne, l’hormone du sommeil (la mélatonine) est sécrétée au début de la nuit, le sommeil est plus profond vers deux heures du matin; la température corporelle varie: moins élevée le matin, elle augmente en fin de journée; l’activité intestinale diminue pendant la nuit; l’éveil est maximal du milieu de matinée jusqu’en fin d’après-midi et notre mémoire se consolide pendant le sommeil nocturne. Telle une montre qui se synchronise avec l’horloge atomique, notre horloge interne se resynchronise en permanence afin de garder son rythme de 24 heures et elle le fait avec la lumière.

La lumière est perçue par la rétine et les signaux sont transmis au cerveau qui adapte son horloge. Il est possible que la baisse de luminosité crée un décalage dans notre rythme circadien et qu’il ne soit plus en phase avec les conditions d’ensoleillement et l’alternance jour/nuit. Cela entraînerait une perturbation de la sécrétion de mélatonine et donc des troubles du sommeil ainsi que des modifications de concentrations de sérotonine qui régule l’humeur. C’est ce qui expliquerait un état de fatigue persistant et chez certaines personnes un état dépressif. Notre organisme étant fatigué, il est donc plus facilement attaqué par les microbes avec son lot de rhumes, sinusites, rhinites, grippes, etc.

Que faire?

Tout d’abord, garder de bonnes habitudes de sommeil, passer le plus de temps possible à l’extérieur et y faire une activité physique modérée (marche, vélo) et éviter que cette fatigue ne devienne chronique. Sur ce dernier point, la gelée royale peut être d’un grand secours. Fabriquée par les abeilles ouvrières pour nourrir leur reine, c’est une substance nutritive qui contient des protéines,  des lipides, des glucides, des vitamines B et des facteurs antibiotiques. C’est un véritable stimulant de l’organisme employé depuis des siècles dans la médecine traditionnelle chinoise pour son effet sur le système immunitaire.

Connue depuis les Egyptiens

Une autre substance de la ruche, la propolis peut renforcer l’activité de la gelée royale. La propolis est un matériau recueilli par les abeilles à partir de certains végétaux. Cette résine végétale est utilisée par les abeilles comme mortier et anti-infectieux pour assainir la ruche. Elle contient des flavonoïdes, des acides caféiques, féruliques et benzoïques de la vanilline, des huiles essentielles, des vitamines et des minéraux (notamment silice, zinc et fer). Ses capacités anti infectieuses et cicatrisantes sont connues depuis les Egyptiens et en font un allié de poids dans la lutte contre les infections et maladies à transmission virale, telles que le rhume, la grippe et les maux de gorge. Si vous manquez de tonus cet automne, pensez donc à Maya l’abeille !