Pour tous ceux qui partent sous des cieux plus exotiques, les découvertes culinaires font partie du plaisir des vacances. Soyez prudent.

Le Fugu: aussi appelé poisson-globe, un adorable poisson tout mignon, venimeux au possible, et adulé par les Japonais. Bien que sa chair soit très délicate, il la défend chèrement. Et mal préparé, c’est la mort assurée. Son petit corps est truffé de tétrodotoxine, une neurotoxine qui s’attaque au système nerveux et cause une paralysie progressive jusqu’à la mort... Sa consommation est encadrée légalement. Seuls les experts, ayant suivi une formation longue et coûteuse, et détenteurs d’une licence, ont le droit de le préparer et de le mettre à la carte.

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Le sannakji est une tradition culinaire de Corée du Sud qui consiste à avaler des poulpes vivants. Les ventouses de leurs tentacules s’accrochent à tout ce qu’elles croisent, gorge comprise, et y restent parfois accrochées. Résultat: une moyenne de 6 décès annuels par étouffement de poulpe!

Le manioc, cultivé en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie. Très utilisé, il doit cependant être cuisiné correctement et bouilli pour diminuer sa teneur en glycoside cyanogène. La consommation de ce composé chimique provoque la libération de cyanure d’hydrogène, une molécule extrêmement toxique qui peut causer une anoxie (diminution de la quantité d’oxygène distribuée par le sang aux tissus) et la mort.

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La chair de requin, qui contient une grande concentration d’acide urique (le requin sécrète son urine par la peau), un vrai poison pour l’homme. A éviter donc à moins qu’il ne soit préparé à la mode islandaise: vidé et découpé, le requin est enfoui pour 5 ou 6 mois dans le sol, puis séché à l’air libre 2 à 4 mois. La chair pourrit mais l’acide urique est éliminé…

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La grenouille-taureau, incontournable si vous allez en Namibie. Plat traditionnel, cette grenouille est mangée entièrement, rien n’est laissé de côté. Mais certaines parties sont dangereuses et peuvent causer des insuffisances rénales.

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Le casu marzu… On aime la cuisine italienne mais quand même… Ce fromage de brebis, sarde, est infesté de larves grouillantes qui permettent une fermentation différente du fromage. Il devient plus mou et un liquide s’en écoule (miam). Pour le déguster, il faut attendre un état de décomposition avancée, provoqué par les larves de la mouche du fromage. Mais celles-ci résisteraient aux sucs gastriques et s’installeraient dans l’intestin provoquant nausées, maux de ventre, vomissements et autres dégâts. En théorie, sa vente est aujourd’hui interdite.

Le champignon à encre du cap ou Coprin noir d’encre est un champignon commun inoffensif. Mais consommé avec de l’alcool, il peut provoquer malaises, vomissements, ou encore de la tachycardie.

Bon appétit!