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Les plantes ont toujours occupé une place prépondérante dans l’histoire de la médecine naturelle et sont utilisées depuis des millénaires. Force est de constater que la phytothérapie séduit de plus en plus de gens adeptes des médecines douces.
La phytothérapie bénéficie de l’engouement actuel pour le retour au naturel, le retour aux sources. Elle est considérée comme une médecine complémentaire qui plaît du fait de sa naturalité. Rencontre avec Anne van Bockstaele…Qui est Anne van Bockstaele ?Anne est enseignante et formatrice, chargée de cours à l’Académie de Naturopathie Luxembourg, diplômée en naturopathie, en phytothérapie, en gemmothérapie, en herboristerie et en aromathérapie (tout ce qui touche à la plante). En plus de ces formations, Anne a glané d’autres spécialisations au fil du temps et des envies : des formations plus centrées sur l’humain, la fonction créatrice. Elle est également Maître Reïki, enseigne la thérapie énergétique depuis 30 ans (elle forme elle-même des thérapeutes au Reïki).Pour les personnes qui la connaissent, Anne est une personne qui représente la vie et qui est passionnée par la nature. A coeur ouvert, elle aime partager sa passion et ses connaissances avec beaucoup de bienveillance, de respect pour la vie, le monde végétal, les humains.La phytothérapieEtymologiquement, le mot phytothérapie vient du grec phyton qui signifie plante et therapein qui signifie soigner. Selon Anne, la phytothérapie englobe l’étude des plantes, c’est se soigner avec les plantes.
Cette discipline ancestrale, qui figure parmi les 10 techniques enseignées en naturopathie, est intéressante car elle va aider la personne à rééquilibrer son terrain et en même temps à redonner au corps l’énergie dont il a besoin. Le tout d’une manière très douce et très sécuritaire.Selon Anne, voici 3 branches importantes de la naturopathie qu’il est bon de citer :
- La gemmothérapie (utilisation des bourgeons) grâce à laquelle on va se pencher et œuvrer au niveau de l’information de la cellule.
- L’aromathérapie (les huiles essentielles) avec laquelle l’action est rapide mais dont l’utilisation est beaucoup plus délicate.
- La phytothérapie qui agit sur le long terme et permet de retrouver cette fameuse homéostasie. L'homéostasie est la capacité d'un système à maintenir l'équilibre de son milieu intérieur, quelles que soient les contraintes externes.
Chacune d’elle agit sur trois grands axes : physiologique, physique et émotionnel.Un appel à la natureAnne constate que les gens se tournent vers la phytothérapie pour le retour au naturel. Il n’y a pas d’accoutumance et c’est plus sécuritaire même si bien sûr se soigner par les plantes, cela s’apprend et ne s’improvise pas.Anne nous confiait : « En fait, un médicament allopathique c’est la molécule recopiée de la nature. Mais comme on ne sait jamais copier tous les principes actifs, la nature a toujours raison et cela me séduit. »Anne aime mettre les apprenants en contact avec les plantes médicinales pour changer leur regard envers elles. « Ce ne sont pas des compléments lambda mais des plantes spécifiques avec une odeur, une saveur, une vibration. Mon but est de pouvoir conseiller en conscience et de manière complète. J’aime expliquer les choses car elles prennent de ce fait une toute autre ampleur. Tous les éléments auront davantage de sens et seront beaucoup plus vibratoires car on touche également à l’émotionnel. Il faut parler au mieux des vertus et du comportement de la plante dans la nature. Du coup, le choix pour lequel on opte est plus conscient et l’impact sera forcément positif sur la santé, de surcroit en lien avec la personne qui a sa propre sensibilité. »Toucher la plante, avoir un contact avec elle apporte beaucoup à la personne qui l’utilisera. Selon Anne, nous sommes attirés par les plantes dont nous avons besoin. Les formations à l’ADNLAnne van Bockstaele dispensera prochainement une formation en 3 week-ends pour les personnes souhaitant se perfectionner ou se spécialiser en phytothérapie. Ce sont des journées didactiques qui allient la théorie (matin) et la pratique (après-midi) et se veulent être une totale immersion en plein coeur de la nature à la rencontre des plantes. Anne va apprendre aux stagiaires à identifier et cueillir les plantes dans leur milieu, leur montrer comment les choisir et préparer une teinture mère ou encore un macérât huileux. « Ainsi, on comprend mieux l’impact de ce que la plante va nous apporter et dans nos préparations, nous aurons 90% de plantes, l’efficacité sera donc décuplée. En travaillant sur les remèdes, les étudiants assimileront de manière passionnante tous les petits secrets des préparations. J’aime apprendre aux élèves les effets que les plantes peuvent avoir sur notre santé, leur montrer comment les sublimer. »Anne nous disait que lors d’une simple promenade dans un parc ou un jardin, on peut déjà trouver une multitude de plantes et se préparer une dizaine de remèdes. C’est ce message qu’elle souhaite faire passer car tout est réalisable et c’est tellement puissant qu’il serait dommage de s’en passer.
On utilise tout dans les plantesOn part du bourgeon, en passant par les feuilles, les tiges, les fleurs, les graines et par les racines ou même encore l’écorce des arbres. Tout est rempli de vertus.
30 avril, 1er mai, 11-12 juin, 1er et 2 octobre 2022 | Formation de spécialisation en phytothérapie. |
Septembre 2022 | Rentrée pour la formation en naturopathie en format présentiel ou e-learning de l’ADNL. |
12-13 novembre et 3-4 décembre 2022 | Formation de spécialisation en aromathérapie |
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