Leur périple de près de 10.000 kilomètres avait débuté en juin 2019, il est sur le point de s’achever... Les deux femelles bélugas âgées de 12 ans, Little Grey et Little White ont enfin retrouvé l’océan indique l’association de protection des animaux Sea Life Trust. Les baleines blanches évoluaient dans un aquarium de Shanghai avant de traverser le globe dans les caissons étanches d’un avion de Cargolux. Elles sont enfin arrivées dans la baie de Klettsvik, dans les îles Vestmann en Islande. Little Grey et Little White se préparent depuis plus d’un an à la dernière étape de leur déménagement dans le premier sanctuaire en eau libre au monde pour les bélugas. Le déménagement a eu lieu avec succès vendredi. C’est la première fois que les deux bélugas retrouvent la mer depuis 2011.
Little Gray et Little White sont maintenant dans leur piscine de soins au bord de la baie et auront besoin d’un court laps de temps pour s’acclimater à leur nouvel environnement naturel et à tous les éléments extérieurs avant leur libération finale dans le sanctuaire.
Les deux baleines blanches continueront à bénéficier de soins, de crainte qu’ils ne parviennent pas à survivre seuls dans la nature. Mais aussi à évoluer sous l’oeil des touristes. Un centre d’accueil de visiteurs a été en effet construit et de petits groupes pourront approcher les bélugas en bateau.
C’est aussi dans la baie de Klettsvik qu’avait été relâché l’orque Keiko, héros du film “Sauvez Willy” mais il n’avait pu s’adapter à son nouvel environnement et avait fini par mourir dix-huit mois plus tard.
Pour se préparer à leur nouvel espace de vie, les baleines de Shanghai ont été entraînées à retenir leur respiration plus longtemps, mais aussi à gonfler leur musculature pour faire face aux marées et aux courants, et à prendre un peu de graisse pour affronter les froides températures islandaises.
Cette baie vaste de 32.000 m2 est un terrain de jeu trois étoiles comparé aux bassins du Changfeng Ocean World, le parc aquatique où elles amusaient les visiteurs. Un sanctuaire marin unique au monde qui pourrait accueillir près de 3.000 cétacés actuellement en captivité.