
Les responsables politiques ont fixé cette semaine de nouvelles dates de mise en œuvre pour le système d’autorisation de voyage électronique (ETA).
Alors qu’il a été décidé il y a près de dix ans, le Brexit n’a pas fini de surprendre à l’intérieur de ses frontières mais également sur le plan international. Toute personne souhaitant se rendre au Royaume-Uni - à l’exception des citoyens britanniques et irlandais - devra obtenir une autorisation de voyage avant son arrivée. Cette autorisation peut prendre la forme d’une ETA ou d’un visa électronique.
Et comme cette nouvelle contrainte administrative ne suffit pas, il faudra aussi s’acquitter de la somme de 10 livres sterling, soit un peu moins de 12 euros, pour pouvoir obtenir le précieux sésame, à l’instar de l’ESTA pour se rendre aux États-Unis.
Cette autorisation permet d’effectuer plusieurs voyages au Royaume-Uni pour des séjours allant jusqu’à 6 mois à la fois sur une période de 2 ans ou jusqu’à l’expiration du passeport du titulaire - selon ce qui se produit en premier.
Les autorités britanniques ont donc annoncé qu’à partir du 27 novembre 2024, les non-Européens éligibles auront besoin d’une ETA pour voyager à partir du 8 janvier 2025.
Les ETA s’étendront ensuite aux Européens éligibles à partir du 5 mars 2025, qui auront besoin d’une ETA pour voyager à partir du 2 avril 2025.
Les ETA sont liées numériquement au passeport du voyageur et permettent d’effectuer des contrôles de sécurité plus rigoureux avant que les personnes n’entament leur voyage vers le Royaume-Uni.