
C’est en 1903 que l’inventrice américaineMary Anderson dépose le premier brevet d’essuie-glaces, sous la forme d’un bras mécanisé avec une manivelle et un simple patin en caoutchouc, le tout actionné à l’aide d’un levier sans avoir à sortir de son véhicule.
Le système ne sera réellement utilisé par les constructeurs automobiles que bien plus tard et ce n’est que dans les années 20 qu’il deviendra automatique grâce à des petits moteurs électriques.
Pilote automobile et aviatrice à ses heures, l’Anglaise Dorothy Levitt sort en 1909 un petit manuel à l’usage des femmes au volant. Parmi tous ses conseils, elle recommande d’utiliser un miroir de poche, non seulement pour se refaire une beauté, mais également pour regarder ce qui se passe derrière soi. Le concept de rétroviseur intérieur était né.
Le vrai rétroviseur, lui, fera pour la première fois son apparition à l’occasion des 500 Miles d’Indianapolis avant d’être ensuite adapté aux voitures de série.
Star du cinéma au début du XXe siècle, l’actrice canadienne Florence Lawrence est passée à la postérité pour une invention qui peut être considérée comme l’ancêtre du clignotant.
En 1914, elle a en effet l’idée d’installer à l’arrière d’une voiture un système de bras articulé actionné depuis le volant et qui déployait un petit drapeau à gauche ou à droite pour montrer de quel côté le véhicule s’apprête à tourner. Perfectionné, cela donnera des années plus tard le clignotant.
La typographe et graphiste britannique Margaret Calvert est à l’origine, avec son collègue Jock Kinneir, d’un grand nombre de panneaux de signalisation routière utilisés d’abord au Royaume-Uni avant d’être ensuite repris et déployés un peu partout dans le monde. Leur travail a consisté à rendre ces panneaux les plus compréhensibles en un coup d’œil. Elle a ainsi travaillé aussi bien sur la forme des panneaux que sur les pictogrammes et le lettrage pendant près d’une dizaine d’années.
Chaque année, la Journée internationale des femmes et des filles de science est l’occasion de sensibiliser sur le rôle essentiel des femmes dans la communauté scientifique et technologique, et d’appeler à le renforcer en créant des vocations.