Ce qui frappe, c’était le grand nombre de véhicules immatriculés à l’étranger dans les parkings. Une sorte de baromètre officieux pour les responsables de la Luxembourg Retail Federation.
“Quand il n’y a plus de place dans les parkings, cela signifie aussi que les gens sont là. Et nous constatons une tendance claire : les parkings sont occupés la journée, mais aussi le soir”, explique Robert Goeres, président de la LRF.
Selon les secteurs, il y avait beaucoup d’affluence ce samedi après-midi. Devant les caisses, il fallait s’armer de patience. Rien d’étonnant : il y avait déjà jusqu’à 50 % de réductions. Avant le début officiel des soldes, les commerces jouent la cartes des “Journées privilèges”, des “ventes privées” ou tout simplement des “pré-soldes”.
“Le commerce en ligne, les réseaux sociaux donnent le ton. Et c’est là que le client se repère. De tout temps, le commerce a dû s’adapter. Et c’est en s’adaptant que chaque commerçant peut répondre aux attentes du client, l’écouter”, poursuit Robert Goeres.
La période des bonnes affaires commence aujourd’hui fin novembre avec le Black Friday. La deuxième étape est l’ouverture des soldes officiels, qui ont lieu du 2 au 31 janvier.
“Cet été, une étude réalisée par ILRES a démontré que 60 % des Luxembourgeois interrogés attendent les soldes. Et, fait surprenant, ils attendent les soldes ici au Luxembourg. Moins de 20 % profitent des soldes dans la Grande Région”, précise le président de la Luxembourg Retail Federation.
Et pour ceux qui n’en ont pas encore assez, ils pourront déjà recommencer le dimanche : dans de nombreux endroits, les magasins sont également ouverts ce jour-là. Interrogé sur la modification de la loi concernant les horaires d’ouverture, le président de la Luxembourg Retail Federation estime que la plupart des commerçants vont d’abord tester la réaction des clients avant de faire le bilan. Pour le centre-ville, Robert Goeres ne voit pas de grande demande pour une ouverture générale le dimanche.