
Dès le début de l’audience, les avocats de l’accusé ont déposé une nouvelle plainte pour fausses déclarations. Mardi, l’ex-associé de l’accusé, qui n’avait travaillé avec lui que brièvement, a témoigné. Comme déjà pour une autre victime présumée, la défense de l’accusé reproche également à ce dernier de ne pas avoir dit la vérité sous serment. Plus précisément, les avocats estiment que l’ex-associé du gynécologue a rédigé la plainte de cette victime, en raison du style d’écriture. Les deux nient toutefois que ce soit le cas.
Le tribunal a décidé qu’il souhaitait malgré tout entendre deux autres victimes présumées qui n’ont pas encore été auditionnées. Ensuite, le procès sera suspendu afin de clarifier la question des fausses déclarations.
La femme qui a témoigné mercredi a déclaré avoir eu peur du gynécologue poursuivi. Elle était pourtant retournée chez lui à plusieurs reprises pendant sa grossesse. Et même après, elle y était encore retournée une fois. Lors de son interrogatoire par les avocats de l’accusé, la femme s’est sentie mal, et l’audience a dû être interrompue.
Le gynécologue comparaît depuis la semaine dernière devant la 13e chambre criminelle du tribunal d’arrondissement de Luxembourg pour viols et attentats à la pudeur sur quatre femmes. Il lui est reproché d’avoir eu un comportement inapropprié lors des consultations.Le médecin accusé est soupçonné par quatre femmes de viol et de harcèlement sexuel lors de consultations. Ces faits se seraient produits entre 2013 et 2018.
Le procès reprendra jeudi après-midi avec le témoignage de la quatrième victime présumée.