
Selon Andreas Roßkopf, les contrôles de police aux frontières allemandes ne pourront être réalisés, à la même intensité, que “quelques semaines de plus”.
Il explique qu’en ce moment, plus de 1.000 réservistes sont en service aux différentes frontières du pays, notamment celles bordant le Luxembourg ou la France. Une situation rendue possible grâce à, selon lui, une adaptation du temps de travail, et à la suspension provisoire de la formation des unités ou de la réduction des heures supplémentaires.
Andreas Roßkopf précise qu’il soutient l’idée des contrôles aux frontières.
Ces dispositions restent un sujet assez controversé au sein du nouveau gouvernement allemand. Dès son arrivée, le nouveau ministre de l’Intérieur Alexander Dobrindt (CSU) a ordonné l’intensification des contrôles, ce qui a provoqué une hausse conséquente des renvois aux frontières allemandes en à peine une semaine. Le parti de coalition SPD voit dans cette intensification des contrôles un risque pour la cohésion européenne.