
Pratiquement invisibles, jamais au même endroit, capables de frapper à n’importe quel moment... Ces “radars mobiles” sont redoutables. Rappelons que leurs radars infrarouges peuvent être installés à l’avant comme à l’arrière, ce qui permet à la voiture de détecter soit un véhicule qui la croise, soit celui qui la double. Le radar s’occupe de tout, en flashant (discrètement, sans flash visible) les automobilistes à partir de 10 km/h au-delà de la vitesse autorisée.
Et le déploiement de ces voitures radars se poursuit en 2025 dans de nouvelles régions, rapporte Auto Plus. Leur expansion “va continuer un peu partout en France, et elles vont bientôt arriver également en Haute-Loire”à en croire les informations de nos confrères du journal l’Éveil de la Haute-Loire. “À ce jour, seules l’Île-de-France et la Corse sont encore épargnées par les voitures radars privées puisqu’elles sont opérées par des agents des forces de l’ordre, policiers ou gendarmes” précise Auto Plus.
Le Grand Est n’est donc pas épargné. Déployées sur les routes de Meurthe et Moselle depuis août 2021 et de Moselle depuis janvier 2022, les voitures radars privées ont pour objectif permettre de “libérer du temps aux forces de l’ordre pour effectuer d’autres types de contrôles sur les routes” et “mieux faire respecter les limitations de vitesse”.
À ce jour, “environ la moitié de la flotte des voitures radars est gérée par des prestataires externes, tandis que le reste l’est par les forces de l’ordre. Mais à terme, le projet est de confier le fonctionnement de 100 % de ces voitures radars à des entreprises privées, pour permettre de maximiser le chiffre d’affaires engendré par cette véritable mine d’or” affirme Auto Plus.
Une mine d’or chiffrée à 118 millions d’euros à l’État par an, selon les calculs de la Ligue de Défense des Conducteurs.