On fait le pointCe que l’on sait de la future fermeture du Cora de Messancy

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L’enseigne cinquantenaire doit officiellement baisser ses volets le 31 janvier 2026, mais pas mal de choses restent encore floues.
© AFP

La bataille reste au cœur du débat. Les syndicats et la direction du groupe Cora n’ont pas encore trouvé d’accord sur la suite à donner à la cessation d’activité annoncée par la marque il y a quelques semaines et qui concerne, entre autres, l’établissement à Messancy, véritable référence dans la Grande Région.

On essaie de trouver une procédure commune à tous les magasins car on sait qu’à Messancy, il n’y aura pas d’états d’âme”, confessait en ce début de semaine, Audrey Weber, déléguée CNE (Centrale Nationale des Employés).

La passation de pouvoir entre Cora et Mitiska Reim, le repreneur, aura lieu en septembre. Ce groupe belge, spécialisé dans la reprise de centres commerciaux en Europe, tente de mieux adapter ces structures aux besoins du moments. La stratégie déployée pour le Cora Messancy n’est pas encore très claire même si Audrey Weber a une idée précise sur la question. “Une partie des rayons va fermer dès le mois de juillet mais ils ne toucheront pas à l’alimentaire. On pourrait même voir un Delhaize et/ou un Lidl naître sur les cendres du Cora sans que ce dernier nom disparaisse puisque c’est un repère pour les gens depuis 1974.

Une sorte de maquillage derrière lequel se cache une procédure implacable. “Personne ne sera repris automatiquement. Il y aura probablement des centaines d’emplois à pourvoir, mais il faudra repartir de zéro, déposer son CV et espérer convaincre les recruteurs”, poursuit la déléguée syndicale.

La plaie n’est pas encore cicatrisée

Aucune modalité n’a cependant été officialisée. Le personnel plus ancien aura-il tout de même une longueur d’avance? Cela concernera-t-il l’ensemble des magasins? Les intérims vont-ils disparaître automatiquement?

Des questions qui mettent forcément les nerfs des employées à rude épreuve. La plaie n’est pas encore cicatrisée et la perspective de voir cette grande famille de Messancy diluée dans les prochains mois reste un sujet pour le moins sensible.

C’est compliqué de donner des réponses personnalisées mais on tient des permanences pour accompagner chaque personne concernée dans ses démarches et on joue la carte de la transparence lors d’assemblées générales régulières”, ponctue Audrey Weber qui est allée en début de semaine donner de la voix avec son syndicat sous les fenêtres de Georges-Louis Bouchez, président du MR (mouvement réformateur) et député fédéral pour protester contre la politique de l’Arizona, la coalition gouvernementale.

L’annonce de la fermeture des sept hypermarchés Cora est intervenue en avril dernier. Près de 1.800 emplois sont concernés dont 150 pour l’enseigne de Messancy. A quoi il faut ajouter la soixantaine d’intérimaires.

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