Contrôles routiers2,5 milliards d'euros, les recettes astronomiques des radars en 2024

RTL Infos
Les automobilistes ont rapporté 2,5 milliards d'euros à l’État français l'année passée. Une somme record, 500 millions de plus qu'en 2023 notamment à cause de l'augmentation sensible des amendes de stationnement.
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La raison principale de cette augmentation de recettes pour l’Etat est à chercher du côté des “sulfateuses à PV”, ces voitures radars qui flashent les conducteurs n’ayant pas payé leur place de stationnement. Ces dernières font des rondes dans les quartiers et rues des villes et flashent à longueur de journée.

Grâce à elles, les forfaits post-stationnement (FPS) ont grimpé en flèche, avec 16,3 millions de contraventions, une hausse de 20% par rapport à l’année précédente, générant 420 millions d’euros pour les caisses de l’État français.

Les amendes forfaitaires majorées (AFM) ont elles ramené la plus grosse somme. À savoir 1,412 milliard d’euros, soit 217 millions de plus. Grâce à une augmentation de 30% sur un an des amendes, celles-ci pouvant vite atteindre des chiffres élevés, 750 euros pour un simple défaut d’assurance. Les recettes des amendes serviront en partie à rembourser la dette publique qui s’élève à 715 millions d’euros pour l’année 2024.

Pour autant, les radars de vitesses n’ont pas aussi bien performé pour le gouvernement. Ils ont généré 658 millions d’euros. Un chiffre bien en dessous des prévisions des autorités qui prévoyaient 769 millions d’euros de recettes grâce aux radars de vitesses, soit 111 millions d’euros de moins.

On compte 3,75 millions de flashs en moins par rapport à 2023, un chiffre notamment dû au vandalisme de radars dans l’Hexagone et à la diminution de la qualité des clichés pris. Les statistiques parlent pour elles : seulement 73,6% des photos de véhicules immatriculés en France et 69,9% des véhicules étrangers possèdent une qualité suffisante pour permettre une sanction.

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