Sans grande surprise, le résultat de cette édition 2024 consacre trois constructeurs japonais qui récoltent les meilleures notes, tandis que Stellantis (Peugeot, Citroën…), englué notamment dans la crise des moteurs puretech, termine bon dernier.
Ce classement est établi chaque année par l’organisation Mobilians, qui représente la filière automobile en France, et qui interroge les professionnels de la distribution au sujet des marques avec lesquelles ils travaillent. De ces résultats, elle tire la “Cote d’amour des constructeurs”, qui aborde notamment les retours de véhicules en service après vente (SAV) pour défaut de fabrication.
L’enquête, menée entre juillet et octobre 2024, concerne 28 marques automobiles. Comme le rapporte l’Argus, “69 % des professionnels interrogés ont émis un jugement positif sur les constructeurs pour qui ils opèrent, soit une baisse de 4 % par rapport à 2023”.
Quant aux constructeurs les mieux notés, donc ceux chez qui les retours en SAV sont les moins nombreux, trois japonais occupent le podium : Suzuki, Toyota et Honda. “Les trois constructeurs nippons occupaient déjà le podium en 2023 dans un ordre différent et n’étaient devancés que par Volvo l’année précédente” constate l’Argus.
Derrière ces leaders, les marques BMW, Mini, Dacia Renault restent en bonne forme. Suit Mercedes (8e) qui opère une belle remontée. Volvo continue à décliner par rapport à 2023, pour se classer 10e à présent. “Les groupes Volkswagen (18e) et Ford (17e) évoluent à la marge et se situent toujours juste au-dessus de la moyenne”.
Notons aussi une légère remontée dans le classement chez Audi (16e) et Skoda (9e), comme chez le tandem Seat/Cupra (11e). “Bon dernier les années précédentes, JLR (Jaguar Land Rover) a enfin quitté le fond du tableau, arrivant 23e sur 28”.
Enfin, des marques du groupe Stellantis touchent le fond, avec les cinq constructeurs les moins bien classés sur leurs défauts de fabrication étant dans le giron du géant euro-américain. Alfa Romeo est 24e, DS 25e, Citroën 26e, Peugeot descend de la 23e à la la 27e place, et Jeep est bon dernier.
Notons l’absence de certaines marques dans ce classement, comme Tesla (parce que la marque américaine opère par vente directe, donc ce genre d’étude auprès des professionnels n’est pas possible, précise l’Argus).
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Notons également qu’au classement général de la “Cote d’amour des constructeurs 2024", tous critères confondus (vente, réparation, financement, marketing…), le classement est légèrement différent. C’est BMW qui s’impose devant sa filiale Mini, suivie de Renault, et Mitsubishi (bien que correctement noté en retour de SAV) ferme la marche. Et on retrouve encore le groupe Stellantis dans le bas du tableau avec des notes nettement sous la moyenne.
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