
À l’époque, l’ancienne Miss France n’avait que 20 ans. Aujourd’hui âgée de 34 ans, elle affirme que le traumatisme reste intact malgré les années.
Sur Instagram, Laury Thilleman explique avoir ressenti humiliation et impuissance lors de cette séquence diffusée en direct. Elle confie avoir tenté de rire pour sauver les apparences, mais souligne qu’elle n’a jamais consenti à ce geste. « Le consentement, il y a 14 ans, on n’en parlait pas », écrit-elle, évoquant la honte et la peur qui l’avaient réduite au silence.
Cette polémique intervient alors qu’Ary Abittan, déjà accusé de viol en 2021 avant un non-lieu confirmé en 2025, est contesté par des militantes féministes lors de ses spectacles. La réapparition de la vidéo ravive les critiques sur la complaisance médiatique envers certains comportements sexistes.
Au-delà du cas individuel, l’affaire relance le débat sur la banalisation des gestes non consentis dans les médias et sur la mémoire traumatique. Laury Thilleman rappelle que ces attitudes, même anciennes, laissent des traces durables et doivent être reconnues pour ce qu’elles sont : des violences.