
© Marlène Clement / RTL
Vendredi matin, la gauche a profité d'une conférence de presse organisée avant la nouvelle session parlementaire pour critiquer vertement la coalition CSV-DP.
Parmi les priorités du parti d'opposition pour la prochaine année parlementaire figurent le logement, l'emploi et la sécurité sociale.
La gauche a dressé un bilan accablant des douze derniers mois du gouvernement, la porte-parole Carole Thoma qualifiant cette période d'"une nouvelle année marquée par de mauvaises décisions et des problèmes de communication". Les résultats du récent sondage Ilres ont montré que le public perdait confiance dans la coalition, le CSV étant notamment confronté à une forte baisse de popularité.
En revanche, la gauche a enregistré une augmentation de 2,3 points de pourcentage par rapport aux élections de 2023. Le parti a connu une croissance marquée du nombre de ses adhérents, en particulier parmi les jeunes: "nous y voyons la confirmation de notre travail acharné au cours des derniers mois, et même des dernières années, car nous avons toujours soutenu les syndicats et les travailleurs, en nous concentrant avant tout sur cet aspect".
De la réforme des retraites au droit à l'avortement, en passant par la reconnaissance de l'État palestinien, la gauche a mis en avant un certain nombre de priorités politiques qui ont contraint le gouvernement à agir. À l'approche de la prochaine année politique, le parti a une nouvelle fois défini ses priorités: "tout d'abord, bien sûr, il y a le logement, le plus grand problème du pays depuis des années, mais aussi la sécurité sociale. Jeudi, dans le rapport « Panorama social », il a été souligné que les inégalités sociales continuent de s'aggraver au Luxembourg, à mesure que les conditions de travail se détériorent. Ensuite, nous continuerons à militer pour que le droit à l'avortement soit inscrit dans notre constitution, afin que cela devienne une réalité".
La défense est un autre sujet sur lequel le parti prévoit de travailler au cours des prochains mois. "Nous sommes pratiquement le seul parti à nous élever contre la spirale folle de l'armement".
La porte-parole a conclu qu'il était clair que l'armement ne garantissait pas la paix et qu'il fallait mettre davantage l'accent sur la diplomatie, au lieu d'investir dans des armes sans savoir ce que l'industrie ferait de cet argent.