
Le Conseil national du parti chrétien-social s'est réuni ce lundi soir à Walferdange pour discuter de l'inscription de la liberté de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution luxembourgeoise.
C'est à "une très large majorité" que le Conseil national du CSV, parti du Premier ministre Luc Frieden, est favorable à l'inscription dans la Constitution de la liberté d'interrompre sa grossesse, dans les conditions prévues par la loi.
Après un long silence du CSV sur la question d'inscrire ou non le droit à l'avortement dans la Constitution, Luc Frieden avait finalement fait savoir le 18 septembre que l'avortement ne devait pas être un droit absolu, mais une liberté liée à des conditions.
Le CSV souligne ce mardi soir via un communiqué qu'il "réaffirme son engagement clair en faveur des droits des femmes et de leur liberté de choix".
Le Parti chrétien-social souligne aussi qu'il "réaffirme son attachement à la législation actuelle" qui concerne l'avortement et "n'envisage pas" de modifier le texte en vigueur actuellement.
Avec son partenaire de coalition (le DP) et les autres partis politiques représentés à la Chambre, il cherchera à trouver "un consensus le plus large possible" sur le texte, pour donner "la plus grande légitimité possible" à cette garantie constitutionnelle.
Mi-septembre, le cardinal Hollerich avait souligné lors de l'émission RTL Background que l'avortement ne devrait en aucun cas être autorisé dans la Constitution. Position que l'Église catholique a réitéré en fin de semaine dernière.
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