Depuis ce mardi, les téléphones portables sont interdits dans les écoles fondamentales et les maisons relais. A l'école de Belvaux, cette interdiction ne change pas vraiment grand-chose.

Les parents ont bien reçu une lettre indiquant que les téléphones portables étaient désormais interdits dans les écoles au niveau national, mais à l'école primaire de Belvaux, l'utilisation des smartphones et de tous les autres appareils connectés, tels que les montres numériques, était déjà interdite depuis des années, comme l'a expliqué à RTL le président du comité scolaire, Joël Wintersdorf.

Pour lui, l'interdiction du téléphone est une règle utile. Le smartphone représente l'un des plus gros enjeux que le personnel enseignant n'est pas en mesure de régler. La problématique du smartphone ne se limite en réalité pas à l'école, bien au contraire.

Joël Wintersdorf: "En fait, ce sont les parents qui ont la plus grande responsabilité. Ils achètent des téléphones portables aux enfants et les leur donnent pour aller à l’école. Ils doivent également surveiller ce que les élèves font avec leurs téléphones portables. Nos enfants utilisent leur téléphone portable principalement en dehors de l’école. Le cyberharcèlement se produit en dehors des heures de classe. S'ils utilisent leur téléphone portable à la maison toute la nuit, ce n'est pas à l'école. Nous avons parfois des enfants qui sont épuisés et qui n’arrivent pas à se concentrer. Cela se passe à la maison. Nous espérons que cette loi est également un appel aux parents pour qu’ils limitent la consommation du téléphone portable de leur enfant."

Selon Joël Wintersdorf, les lycées sont bien plus concernés par l'interdiction du téléphone, car les élèves de cet âge ont toujours un smartphone sur eux et l'utilisent aussi beaucoup pendant les pauses.

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