L'Ecole européenne du Kirchberg nous a ouvert ses portes un peu plus d'une semaine après avoir interdit l'utilisation des téléphones à l'école secondaire. Pour l'instant, la mesure semble avoir été plutôt bien accueillie.
Nous vous en parlions la semaine dernière: l'Ecole européenne du Kirchberg a décidé d'interdire l'utilisation des téléphones à l'école secondaire. Une interdiction qui a surpris de nombreux élèves lors de cette rentrée 2024-2025. Une semaine plus tard, la mesure semble avoir été acceptée par la majorité des étudiants. Certains reconnaissent même ses bienfaits.
De leur côté, les enseignants et la direction se réjouissent de voir les élèves renouer avec l'interaction sociale. "Les élèves étaient assis les uns à côté des autres mais n'échangeaient pas. Ils jouaient moins, communiquaient moins, ils passaient leur temps sur leur téléphone", nous raconte la directrice adjointe de l'établissement, Caroll Lemarié.
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Et c'est sans parler des cas de cyberharcèlement que l'école a connu ces dernières années. "La décision n'a pas été prise à la légère" a rappelé Mme Lemarié. Elle a été prise après un an de concertations avec les parents, les enseignants, des psychologues, des conseillers pédagogiques et les élèves.
L'interdiction est désormais en place et semble avoir été assimilée par une grande majorité des étudiants. Une bonne nouvelle pour l'établissement scolaire qui peut se targuer de faire partie des précurseurs en la matière. En effet, ce jeudi, le ministre de l'Education a annoncé l'interdiction des téléphones à l'école fondamentale.
Une nouvelle qui semble confirmer ce que nous disait le directeur de l'Ecole européenne, Martin Wedel, la semaine dernière: le mouvement est en train de se généraliser. Après la Belgique et les Pays-Bas, c'est désormais au tour du système éducatif luxembourgeois de prendre un tournant décisif. Un tournant prévu pour Pâques 2025.
