Entre salaires parmi les plus élevés d’Europe et transports publics gratuits, le Luxembourg séduit par sa qualité de vie, mais le poids du logement et la pression inflationniste rappellent que même les paradis économiques ont leurs fragilités, comme le souligne l’étude “Mapping the World’s Prices 2025” réalisée par Deutsche Bank Research.

Dans le palmarès mondial des villes, le Luxembourg s’impose comme l’un des grands gagnants, classé parmi les cinq meilleures destinations en termes de qualité de vie, aux côtés de Copenhague, Amsterdam, Vienne et Helsinki.

Ses habitants profitent d’un environnement sûr, d’un système social généreux et d’une mobilité facilitée par la gratuité des transports publics, un avantage rare en Europe.

Sur le plan financier, la capitale figure également dans le top mondial des salaires, rivalisant avec Genève, Zurich, San Francisco et Boston, ce qui confirme son statut de hub économique où les rémunérations nettes sont particulièrement attractives. Mais cette prospérité a un revers: le coût de la vie y reste élevé, notamment pour le logement, qui pèse lourd dans le budget des ménages et accentue les inégalités entre résidents et frontaliers.

L’étude réalisée par Deutsche Bank Research souligne que si le Luxembourg combine revenus élevés et qualité de vie enviable, il n’échappe pas aux tensions liées à l’inflation et à la pression immobilière, deux facteurs qui ternissent l’image idyllique d’un pays souvent perçu comme un paradis économique.

En somme, le Grand-Duché incarne un modèle de réussite européenne, où les avantages financiers et sociaux sont indéniables, mais où les désavantages liés au coût de la vie rappellent que même les villes les mieux classées doivent composer avec des fragilités structurelles.