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Pas si sûr. Les travaux avancent bien sur l'A3 dont la première portion élargie à 2x3 voies entre la croix de Gasperich et l'Aire de Berchem devait théoriquement être ouverte entièrement au trafic avant la fin 2024. Mais la météo pourrait en décider autrement.
Voilà bientôt trois ans (le 18 janvier 2022) que les tous premiers travaux préparatoires et de déboisement des talus de l'A3 à deux voies avaient été lancés au Luxembourg, mettant à rude épreuve les nerfs des frontaliers français qui l'empruntent quotidiennement pour se rendre au travail au Luxembourg.
En cette fin 2024, le premier tronçon du pharaonique chantier d'élargissement à 2x3 voies des 12 km d'autoroute qui séparent la frontière franco-luxembourgeoise et la croix de Gasperich, aux portes de la capitale, est en passe d'être achevé.
L'avant dernier acte a démarré le lundi 10 novembre. Tout le trafic autoroutier a été reporté du côté du sens montant (Croix de Gasperich-Aire de Berchem) afin de laisser le champ libre aux raboteuses pour enlever l'ancienne couche de roulement, puis -depuis cette semaine- aux pavés et aux rouleaux compresseurs pour poser la nouvelle couche sur la chaussée élargie à trois voies.
Au total, 4.750 tonnes de bitume seront utilisés pour cette dernière couche sur les 3,5 km qui séparent l'Aire de Berchem et la Croix de Gasperich.
Le ministère de la Mobilité et des Travaux Publics avait assuré tout début octobre que ce premier tronçon de l’A3 élargie serait achevé à la "fin 2024". Mais à moins de six semaines de la fin de l'année, rien n'est sûr et l'Administration des Ponts et Chaussées reste prudente. Interrogée par RTL Infos, elle n'avance pas de date précise de l'ouverture du nouveau tronçon de 3,5 km et laisse planer le doute sur une ouverture "fin 2024, début 2025".
Et pour cause, tout ne dépend plus seulement des hommes et de la technique, mais aussi de la météo hivernale. Si dans le sens montant (vers la France) les trois voies sont prêtes, il restera à réaliser la signalisation horizontale de la chaussée dans le sens descendant, quand le bitume sera posé. Car pour effectuer le dernier acte, le marquage au sol, le temps doit être de la partie.
Le sol ne peut en aucun cas être mouillé, sans quoi la peinture ne tiendrait pas. Et le thermomètres doit au moins afficher 5°C pour que la peinture sèche. Les spécialistes du marquage savent aussi qu'un sol ne peut être marqué si le sol a été salé auparavant. Autrement dit, les conditions météo devront être favorables au mois de décembre.
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