
Accusé de pratiquer des prix abusifs pour la collecte des déchets, le SIDEC a réagi publiquement mercredi. Le Syndicat Intercommunal pour la gestion des déchets insiste sur le fait que les taxes perçues ne suffisent plus à couvrir les dépenses liées à ses activités.
Le calcul présenté aux deux dernières assemblées du SIDEC prévoient des dépenses à hauteur de 4,138 millions d’euros contre 3,245 millions d’euros de recettes.“Par conséquent, les taxes perçues pour la collecte porte-à-porte des déchets ne suffisent plus”, écrit le SIDEC dans un communiqué publié mercredi.
Ce déséquilibre aurait été, en partie, déclenché par l’explosion des frais d’exploitation de l’installation de prétraitement mécano-biologique des déchets ménagers. D’après les SIDEC, ils seraient passés de 300.000 euros à 1,3 millions d’euros en l’espace d’un peu plus d’un an (janvier 2023).
Les nouveaux tarifs auraient été votés à l’unanimité lors d’une assemblée qui s’est tenue le 20 novembre 2023. Les élections communales et la nomination de nouveaux délégués syndicaux auraient ensuite retardé la convocation du Bureau syndical, qui en a finalement été informé le 8 janvier dernier.
Selon le SIDEC, un nouveau vote a eu lieu le 15 avril et le Comité syndical aurait à nouveau approuvé, cette fois à 35 voix contre une, la nouvelle tarification de la collecte des déchets. Celle-ci étant applicable à partir du 1er juillet 2024, les tarifs ont donc été adaptés depuis.
Les communes membres du SIDEC auraient, pour leur part, été informées “à toutes fins utiles” dès le 22 mai 2024. À savoir que le prix pour la collecte d’une poubelle de 60 litres est passé de 86 euros à 137,60 euros par an (+59,3%). Il faut noter que la tarification précédente avait été fixée le 13 juillet 2015.