On a appris mercredi que le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden, avait une nouvelle fois annulé une nomination décidée par un conseil communal.

Il y a quelques semaines un cas similaire à Hesperange avait fait la une de la presse. Cette fois il s'agit de la commune de Sandweiler, qui avait nommé provisoirement fin juin un fonctionnaire dans la carrière 1 pour son Service technique.

Le poste était ouvert au titulaire d'un master en architecture, urbanisme et aménagement du territoire. La personne finalement retenue avec les voix de la majorité communale LSAP-DP, est pour sa part titulaire d'un master en planification environnementale et ingénierie écologique. Ce qu'avaient critiqué les Verts de Sandweiler. Le parti d'opposition avait par conséquent déposé une réclamation formelle auprès du ministre des Affaires intérieures, d'autant plus que, selon eux, au moins un candidat qui remplissait précisément les conditions requises pour le poste, s'était présenté. 

Le ministre des Affaires intérieures est parvenu à la conclusion que le candidat retenu ne remplissait pas les conditions et il a par conséquent annulé sa nomination début août. 

Il y a près d'un mois, à Hesperange, le recrutement d'une personne pour le poste de coordinateur responsable du Pacte communal avait fait des vagues. Notamment aussi parce que le bourgmestre CSV de la commune, Marc Lies, avait vivement critiqué les élus d'opposition, et les avait menacés publiquement selon eux, après que des discussions sur une nomination aient été rendues publiques malgré un huis-clos.

Les partis d'opposition au conseil communal - déi Gréng, Piraten et LSAP - considéraient que la personne retenue avait non seulement des liens familiaux avec Marc Lies, ce qui pouvait constituer un conflit d'intérêt, mais qu'elle n'avait pas les qualifications demandées dans l'appel à candidatures.  Le ministre CSV avait rejeté l'argument du conflit d'intérêt, mais avait annulé la nomination, car la candidate n'avait pas les diplômes requis