Claude Wiseler, coprésident du CSV"Nous faisons tout pour revenir au gouvernement"

RTL Infos
Les ambitions du CSV pour les élections législatives du 8 octobre sont claires: devenir un partenaire de coalition incontournable par son poids. Le coprésident du premier parti d'opposition était au micro de RTL mercredi.
© Didier Weber / RTL

Nous faisons tout pour revenir au gouvernement” et “notre but est de rester le parti le plus fort”, a sourit ce mercredi Claude Wiseler, coprésident du CSV, à un mois des élections législatives du 8 octobre au micro de RTL. Le CSV veut rester le parti le plus fort au Luxembourg (ce qu’annonçait lundi notre sondage exclusif) pour pouvoir entamer après les élections des négociations et revenir aux affaires gouvernementales. Il est convaincu que son parti “a présenté quatre bonnes listes”, dans les quatre circonscriptions électortales.

La “Sonndesfro”, renvoit un “effet Frieden” positif, avec un gain de deux sièges pour le parti qui est un “signal positif”, même si au final il perdrait deux siège par rapport à octobre 2018 selon le sondage.

Claude Wiseler se dit “extrêmement prudent avec les sondages”, car seuls comptent les chiffres du dépouillement. Le sondage favorable a pour effet que “nous sommes de bonne humeur”, a déclaré Claude Wiseler, mais en précisant d’emblée que “nous nous concentrerons sur la campagne électorale.”

Convaincu que la coalition tripartite perdurera si le décompte suffit

La seule chose qui gâche un peu la bonne humeur du CSV, c’est que l’actuelle majorité gouvernementale DP-LSAP-Les Verts conserverait encore 31 sièges selon ce sondage.

Le président du CSV en est sûr et ledit clairement: “Nous sommes persuadés que si cette majorité devait conserver 31 sièges, alors elle se continuera tout simplement”. “Peu importe que le futur Premier ministre s’appelle Xavier Bettel ou Paulette Lenert, ce sera du pareil au même”, aux yeux du coprésident du CSV, car “la politique sera la même”. Il “n’existe qu’une seule alternative et c’est la CSV”. Claude Wiseler ne donne pas le nom du partenaire préféré du CSV pour composer un éventuel nouveau gouvernement.

L’ancien ministre de la Mobilité - lors de notre semaine thématique “Mobilité” - n’a pas voulu accepter les critiques selon lesquelles il ne s’était pas passé assez de choses sous son mandat. C’est “une critique totalement injustifiée”. Par rapport au PIB, des investissements au moins équivalents ont été investis dans les routes et les chemins de fer.

Croissance mal estimée et procédures trop longues

La croissance des années 1990 et 2000 a été sous-estimée. L’infrastructure est “constamment sous pression” au vu de l’évolution démographique du pays. Claude Wiseler a critiqué la longueur des procédures et les obstacles administratifs. Il faudrait absolument que quelque chose se fasse pour que l’on puisse réagir et construire plus rapidement au Luxembourg.

Back to Top
CIM LOGO