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Le dépôt de carburant de l'aéroport de Luxembourg, dont la capacité actuelle est de 8.000 mètres cubes et qui date des années 1970, doit être entièrement reconstruit... et vite!
Le gouvernement a annoncé lundi avoir soumis à la Chambre des députés, le projet de loi sur la construction des nouvelles infrastructures pétrolières à l'aéroport.
Le dépôt actuel a une capacité de 8.000 m3 et permet de stocker le carburant et les lubrifiants pour alimenter les avions.
Sa construction remonte aux années 1970 et "arrivent progressivement en fin de vie technique", est précisé le projet de loi. Il va être remplacé par six nouveaux réservoirs d'une capacité de 5.000 m3 chacun. Ce qui fait une capacité totale de 30.000 m3. Soit quasiment quatre fois plus qu'aujourd'hui.
Il y a urgence puisque l'infrastructure existante ne pourra plus être exploitée dans moins d'un an. En effet l'Inspection du Travail et des Mines (ITM) et l'Administration de l'Environnement ont accordé une ultime prolongation de l'autorisation d'exploitation des installations jusqu'au 31 mars 2024.
"Compte tenu de l'expiration de cette autorisation, ainsi que de l'évolution rapide et l'imprévisible des prix de matières premières et de construction, la réalisation rapide de ce projet doit être d'une urgence absolue", souligne le gouvernement.
Le dispositif actuel sera maintenu. C'est-à-dire que le dépôt du Findel restera raccordé au pipeline de l'OTAN qui provient de Bitburg, via le réseau d’oléoducs en Centre-Europe (CEPS) et qui fournit déjà le carburant nécessaire au Findel.
Le coût du nouveau dépôt s'élève à 85,7 millions d'euros.