
L’ambiance était bien plus festive ce vendredi soir à Saint-Symphorien, une semaine après un derby lorrain sous haute tension dont l’issue favorable à l’AS Nancy Lorraine (1-0) n’avait eu de conséquences “que” sur la fierté messine. Car les hommes de Vincent Hognon étaient déjà champions de Ligue 2: un titre et un retour dans l’élite qu’il convenait de célébrer comme il se doit dans une enceinte amener à évoluer dès le lendemain de ce dernier match de la saison.
Rempli comme rarement (20.200 spectateurs), Saint-Symphorien était en fête: les drapeaux grenats s’agitaient dans tout le stade pour accompagner les joueurs à l’heure d’affronter des Brestois qu’ils retrouveront la saison prochaine, à l’étage supérieur. Un vrai soir de fête avec au coup d’envoi la titularisation du Luxembourgeois Laurent Jans à son poste de latéral droit, lequel aura donc joué à 16 reprises sous la tunique du club mosellan cette saison.
Et si Charbonnier, meilleur buteur de la ligue 2 (27 buts) aurait pu ouvrir le score dès la 7e minute sans l’intervention déterminante d’Oukidja, Saint-Symphorien a résonné bien fort une dizaine de minutes plus tard: parfaitement lancé en profondeur par Gapka, Diallo ajustait sa frappe à ras-de-terre pour ouvrir le score (1-0, 17e). Les festivités étaient lancées!
Un Gapka omniprésent d’ailleurs, au regard notamment de cette frappe plein axe de 20 mètres sur Leon (13e), puis celle de 30 mètres qui passait au-dessus du but breton (44e). De quoi inspirer Boulaya, lequel tentait sa chance à même distance juste avant la pause, faisant palpiter le coeur des nombreux supporters de Saint-Symphorien.
“Antonetti” “Antonetti” “Antonetti” ! Alors que le kop rendait hommage à l’entraîneur messin, éloigné du banc de touche depuis la fin de l’année dernière, les Grenats continuaient de mettre la pression sur le but brestois en seconde période, à l’image de ce centre de Delaine, encore très bon, pour Diallo, lequel ne trouvait pas le cadre (65e). Entré en jeu, N’Guette chauffait les gants de Leon à son tour (70e), imité par Maiga (83e).
Certes, il y a eu aussi cette blessure de Sunzu, qui a quitté la pelouse en boitant de la jambe droite, accompagné par le staff médical messin. Point noir d’une bien belle soirée qui s’achevait par une ola dans les tribunes et la remise des trophées sur la pelouse.